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L’homme réel

Une sélection d'ouvrages de Robert Ardrey, Laurent Beccaria, Nicolas Berdiaev, Ludwig von Bertalanffy, Thomas Carlyle, Jean Cau, Yves Christen, Pierre Debray-Ritzen...

L’homme réel
Robert Ardrey, Le territoire (1966, Stock, 1967)

Par le célèbre paléoanthropologue américain, notamment auteur de La loi naturelle (1971), où « l’inégalité doit être considérée comme la première loi des structures sociales », une étude sur l’importance de la « pulsion territoriale » : « Si nous défendons nos foyers et notre patrie, c’est pour des raisons ‘biologiques’ – non point parce que nous décidons de le faire, mais parce que nous devons le faire ».


Laurent Beccaria, Hélie de Saint Marc (1999, Perrin, Tempus, 2008)

La vie comme un roman. Les épreuves qui seules grandissent l’homme. Le patriotisme chevillé au corps. Une leçon intemporelle.

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Nicolas Berdiaev, De l’inégalité (L’Age d’Homme, 2008)

La liberté de l’esprit humain face au « chaos des ténèbres élémentaires qui font retourner la société à la barbarie » et aux « systèmes simplificateurs, utopistes, rationalistes, matérialistes ». Un réquisitoire véhément contre tous les réductionnismes qui conduisent à l’abaissement du niveau de la personne humaine, en même temps qu’un plaidoyer pour retrouver le sens réel de vie.


Ludwig von Bertalanffy, Théorie générale des systèmes (1972, Dunod, 2012)

Un classique de l’histoire des idées scientifiques, source d’inspiration fondamentale pour toute approche non réductionniste et non mécaniciste de l’ensemble des phénomènes du vivant. La matrice d’une nouvelle conception de l’univers, où matière et esprit sont perçus comme des éléments indissociables d’un vaste processus « d’évolution non linéaire ».

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Thomas Carlyle, Les Héros (Maisonneuve & Larose, 1998)

Une réhabilitation des grands hommes et de leur rôle dans l’histoire. Le livre qui rendit célèbre « le plus grand anglais depuis Shakespeare » : l’historien et essayiste Thomas Carlyle (1795-1881),


Jean Cau, Le Chevalier, la Mort, le Diable (La Table Ronde, 1977)

Devenu introuvable, le manifeste définitif de l’attitude de l’homme européen face à la vie, la mort, l’amour et sa communauté de destin. Une source d’inspiration toujours féconde.


Gérard Chaliand, Le temps des héros. Récits épiques de l’humanité (Robert Laffont, 2014)

Une anthologie sans équivalent de la littérature épique à travers les âges et les civilisations. Où le héros, archétype social, lutte contre le chaos, restaure l’ordre et succombe de façon tragique… Un voyage aux sources de notre humanité vraie.

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Yves Christen, Marx et Darwin. Le grand affrontement (Albin Michel, 1981)

La réfutation « naturelle » des principaux arguments et leviers du marxisme. Implacable. Lire aussi, du même auteur : L’heure de la sociobiologie (Albin Michel, 1979) et le très intrigant L’animal est-il une personne ? (Champs Flammarion, 2011), qui révèle les facettes de l’intelligence et de l’identité animales, et prouve l’absurdité qu’il y a à réduire les compétences de la bête à la seule force de son instinct. Une autre façon d’aborder l’éthologie…


Pierre Debray-Ritzen, La scolastique freudienne (Fayard, 1972)

Contre l’imposture de la psychanalyse, une « nouvelle scolastique » parce qu’elle « apporte le déroulement confortable de sa logique et l’habitude de son vocabulaire. Rien ne peut l’arrêter, sinon précisément ce doute exigé sans cesse par le raisonnement expérimental ». Préface d’Arthur Koestler.


Jean-Henri Fabre, Histoires d’insectes (1879-1907, Librio, 2001)

Victor Hugo qualifiait Fabre d’« Homère des insectes ». Ce petit livre, qui est une sélection de Souvenirs d’un entomologiste, constitue la meilleure introduction à l’œuvre de l’observateur incomparable que fut ce précurseur de l’éthologie. Avec une manière de regarder le minuscule qui modifie la perception de l’homme européen par lui-même…


Roberto Fondi, La révolution organiciste (Le Labyrinthe, 1986)

Un traité de biologie non-darwinienne et anti-moderne, par un paléontologiste de renom. « L’approche analytique, atomiste, caractéristique de la physique newtonienne classique, se révèle inadéquate pour comprendre la vie dans son ensemble, ou dans ses différentes expressions animales ou végétales. Les parties sont dynamiquement reliées entre elles dans une interaction et une interdépendance incessantes. »


Pierre Fougeyrollas, L’obscurantisme contemporain : Lacan, Lévi-Strauss, Althusser (réédition E.F.2, 1987)

La « déconstruction des déconstructeurs » par un incomparable « rhéteur occitan », tour à tour « patriote » et résistant, « stalinien au sens plein du terme », partisan d’un Etat gaulliste fort, héraut de la « négritude » et agitateur lambertiste…


Frieda Fordhman, Introduction à la psychologie de Jung (1980, Imago, 2010)

La « psychologie des profondeurs » contre la psychanalyse freudienne. L’« archétype » comme structure innée de la psyché et comme schème hérité de l’expérience ancestrale… Pour une première approche des travaux du grand psychiatre et psychologue suisse (1875-1961).

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Martin Heidegger, Essais et conférences (1958, Gallimard, Tel, trad. André Préau, préf. Jean Beaufret, 1980)

La meilleure introduction à la seconde pensée de Martin Heidegger. Des textes d’une grande hauteur de vue, qui proposent moins des réponses que des échappées, des mises en perspective nouvelles… Lire en particulier : La question de la technique (1953), Dépassement de la métaphysique (1936-46), Qui est le Zarathoustra de Nietzsche ? (1953), Que veut dire penser ? (1952), La chose (1950), Alèthéia (1943). S’agissant d’un auteur incontournable, mais pas toujours très accessible, puiser tout autant et au choix dans des études le concernant, notamment celles de Frédéric de Towarnicki (A la rencontre de Heidegger. Souvenirs d’un messager de la Forêt Noire, la moitié du volume étant consacrée à des conversations avec Jean Beaufret, Gallimard, 1993), Jean-Pierre Cotten (Heidegger, Seuil, coll. Ecrivains de toujours, 1974), Alain Boutot (Heidegger, PUF, Que sais-je ?, 1989), Rüdiger Safranski (Heidegger et son temps, Grasset, 1994), ou encore le Cahier de L’Herne sur Heidegger (Le Livre de Poche, coll. Biblio Essais, 1986).

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Julien Hervier, Deux individus contre l’histoire : Pierre Drieu la Rochelle, Ernst Jünger (1978, Euredit, 2010)

Itinéraire de deux esprits brillants qui, au sein des cataclysmes matériels et moraux du dernier siècle, s’efforcèrent de vivre et de penser par eux-mêmes. Une thèse solide et courageuse, soutenue en Sorbonne alors que s’imposait encore l’hégémonie intellectuelle du marxisme le plus sectaire.

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Karl Höffkes, Wandervogel : La jeunesse allemande contre l’esprit bourgeois, 1896-1933 (traduit, annoté et présenté par Robert Steuckers, Pardès, 1986)

Une histoire des mouvements de jeunesse en Allemagne, de la fin du XIXe siècle à l’avènement du IIIe Reich. Une première approche de ces étonnants « Oiseaux Migrateurs » en révolte contre l’ordre bourgeois et l’industrialisation de la société.


Carl Gustav Jung et Charles Kerényi, Introduction à l’essence de la mythologie (1953, Petite bibliothèque Payot, 2001)

Malgré des variations infinies, toute pensée mythologique présente un socle commun, qu’étudie Charles Kerényi, et que Carl-Gustav Jung complète par des observations réalisées sur la pensée inconsciente des contemporains. Une leçon sur la traçabilité de notre « plus longue mémoire ».

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Hervé Juvin, La grande séparation. Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2010)

Troisième et dernier volet d’une trilogie entamée avec L’avènement du corps en 2005 et poursuivie avec Produire le monde en 2008. Un essai qui pose les fondements d’une véritable « écologie humaine ». Un manifeste politique « identitaire », car visant au maintien des conditions de survie des cultures et des civilisations dans leur originalité.

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Bérénice Levet, La Théorie du genre ou le Monde rêvé des anges (Grasset, 2014)

Par une philosophe spécialiste d’Hannah Arendt, un essai solidement étayé, mais très accessible, où l’« on perçoit le fil d’Ariane d’un projet qui vise ni plus ni moins qu’à éradiquer Eros en décrétant aléatoire et contingent ce qui, émanant de l’évidence biologique, a orchestré toutes les civilisations depuis la préhistoire » (Denis Tillinac). Une aspiration nihiliste à l’androgynat, « un rêve d’indistinction et de mort » issu d’un égalitarisme forcené, que démonte également de manière très claire et convaincante Alain de Benoist dans son essai : Non à la théorie du genre ! (Editions Mordicus, 2014).

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Claude Lévi-Strauss, Le regard éloigné (Plon, 1983)

Pour approcher l’œuvre imposante du défricheur de « lois opérant à un niveau plus profond » que la stricte rationalité économique et sociale. Nostalgique des origines d’hommes non encore mécanisés, le grand anthropologue et ethnologue était revenu sur le tard à une approche franchement identitaire des groupes humains.


Konrad Lorenz, L’agression. Une histoire naturelle du mal (1963, Flammarion, Champs, 2010)

Par-delà le Bien et le Mal : l’agression comme « instinct » qui, « comme beaucoup d’autres, aide à la survie des espèces ». L’éthologie comme science politique ? Approfondir l’œuvre singulière de ce grand savant, Prix Nobel de médecine en 1973, avec notamment L’envers du miroir, une histoire naturelle de la connaissance (1973) et Les huit péchés de notre civilisation (1974).

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Stéphane Lupasco, La Tragédie de l’énergie (Casterman/Poche, 1970)

Le principe de vie comme inégalité croissante. La « logique antagoniste de l’hétérogène » comme « moteur énergétique » des phénomènes biologiques. La dialectique marxiste comme « dialectique de la mort » : se situant dans une perspective de « matérialisation » de la société, elle implique sa déperdition progressive, son affaiblissement et finalement sa disparition…


Stéphane Lupasco, Psychisme et sociologie (1978, Casterman, 1996)

Au-delà du vrai et du faux, par l’auteur de la Logique dynamique du contradictoire (PUF, 1947).


André Lwoff, L’ordre biologique (1969, Robert Laffont, 1992)

« L’information » génétique comme concept qualitatif. Le biologiste contre les physiciens. Un texte révolutionnaire.


Gabi Martínez, Histoire vraie de l’homme qui cherchait le yéti (Editions Autrement, 2013)

Préface d’Erik L’Homme. Traduit de l’espagnol par Stéphanie Maze. A la fin des années 1980, Jordi Magraner, zoologue franco-espagnol, monte une expédition. Toute scientifique qu’elle soit, elle paraît incroyable : Magraner part à la recherche du « barmanou », aussiappelé yéti dans d’autres régions du monde, au coeur des montagnes d’Afghanistan. Gabi Martinez a enquêté sur cet explorateur hors du commun et nous livre le récit palpitant et hautement romanesque de cette histoire vraie. Pendant des années, Jordi Magraner arpente les montagnes du nord du Pakistan et d’Afghanistan. Il estconvaincu que la théorie de l’évolution de Darwin n’explique pas pourquoi l’être humain parle et a une conscience. Il se dit qu’il existe bien un chaînon manquant, qu’il pourrait s’agir du barmanou. Il est un fervent apôtre de la cryptozoologie, ce courant qui étudie les animaux dont l’existence est sujette à caution. En partant à sa recherche, il découvre la fascinante communauté kalash, ces hommes blonds aux yeux bleus, de tradition païenne. Il devient l’un des leurs. En lutte constante avec les institutions françaises et pakistanaises, il travaille pour le Musée d’Histoire Naturelle de Paris, rencontre Massoud, dirige l’Alliance Française de Peshawar… Mais quand les États-Unis envahissent l’Afghanistan, l’atmosphère devient irrespirable. Il est accusé de pédophilie et d’espionnage. Assassiné en 2004 au Pakistan, le crime n’a pas été élucidé et son corps n’a pas été rapatrié. Jordi Magraner est un personnage issu d’un autre monde, pareil à ces écrivains explorateurs du XIXe siècle. Un personnage anachronique, résolument romanesque, qui rappelle par moments le Limonov d’Emmanuel Carrère.

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Jules Monnerot, Les lois du tragique (PUF, 1970)

Le livre qui révèle une passion pour Nietzsche et la figure de Dionysos – le dieu de l’énergie bouillonnante et des puissances irrationnelles. Où l’interdit est un des révélateurs du sacré.


Jacques Monod, Le hasard et la nécessité (1971, Seuil, Points Essais, 1973)

Une dualité féconde, déjà révélée par Démocrite, qui permet de mieux comprendre les grandes problématiques de la biologie et saisir les enjeux de la génétique moderne. « L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres » (Arthur Hennessy).

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Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885, Le Livre de Poche, 1972)

Quand la pensée qui se fait impérieuse, et la langue se transforme en chant. Un hymne triomphal au Surhomme et à l’Eternel Retour. Mais un hymne désenchanté : déjà s’annonce le règne des « derniers hommes »…

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Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale (1887, édition Gallimard Folio, 1971)

Un condensé de la vigoureuse pensée du « philosophe au marteau ».

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Friedrich Nietzsche, Naissance de la Tragédie (1872-1886, édition Gallimard, Folio, 1989)

La seconde mort de Socrate. Apollon et Dionysos. Une philosophie fondée sur la philologie.

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Maurice Pinguet, La mort volontaire au Japon (Gallimard, 1991)

La comparaison avec le Japon traditionnel est stimulante pour tout Européen qui s’interroge sur le devenir de sa propre civilisation.

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Karl Popper, L’univers irrésolu. Plaidoyer pour l’indéterminisme (1956, Hermann, 1984)

Contre le déterminisme scientifique, parce qu’il y a toujours un événement qui n’est pas prédéterminé, ou au moins prédictible. Une thèse, appuyée sur les acquis de la mécanique quantique, qui n’a toujours pas été sérieusement réfutée.

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Clément Rosset, Le réel. Traité de l’idiotie (1978, Les Editions de Minuit, 2004)

Un traité philosophique de l’allégresse comme « art de faire coïncider le désir et le réel ». Subversif.

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Clément Rosset, Logique du pire. Eléments pour une philosophie tragique (2008, PUF, Quadrige, 2013).

« Réussir à penser le pire » : la philosophie comme mode de dissolution de l’ordre apparent et comme affrontement du chaos. Une généalogie intellectuelle plus que jamais féconde.

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Jean Rostand, L’homme. Introduction à l’étude de la Biologie humaine (Nouvelle Revue française, 1941, Gallimard Poche, 1971)

Par le fils du dramaturge Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac, 1897), un ouvrage qui n’a pas cessé de tracer des perspectives nouvelles. L’une des citations les plus connues de ce membre de l’Académie française : « La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d’être des hommes. »


Denis de Rougemont, L’amour et l’Occident (10×18, 2001)

« L’Occident, c’est avant tout une conception de l’Amour ». Un plaidoyer d’une brûlante actualité en faveur des valeurs de fidélité, que l’homme ne saurait nier sans se condamner à la perdition.

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Arthur Schopenhauer, De la volonté dans la nature (1836, PUF, Quadrige, 1996)

Pour une métaphysique du réel, par un critique parfois incompris de la philosophie kantienne, qui avait déjà publié Le monde comme volonté et représentation (Die Welt als Wille und Vorstellung, 1818-1819). Plus accessible : Aphorismes sur la sagesse dans la vie (PUF, Quadrige, 2012).


Oswald Spengler, L’homme et la technique (1931, Gallimard, 1969)

L’éloge de l’homme en tant que prédateur, mais devenu « prêtre-expert de la Machine » avec la modernité. Le penseur allemand y dénonce l’avènement d’« une stérilité de l’esprit [qui] prend naissance et se propage, une uniformité glaciale, sans relief ni profondeur ». Une critique qui rejoint celle d’Ortega y Gasset (Meditacion de la technica, 1939) et semble annoncer l’ouvrage de Jacques Ellul, La technique ou l’enjeu du XXe siècle (1954).


Dominique Venner, Dictionnaire amoureux de la chasse (Plon, 2000)

Les secrets d’une passion ancestrale. Toutes les traces, y compris mythiques et légendaires, qui nous relient à une très profonde identité anthropologique. Parce que l’avenir est sans doute à ceux qui auront su renouer avec la nature. Et se servir d’une arme.

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