L’Europe, terre de nos enfants
Dans un chapitre crucial d’Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche exprime sa « pitié à l’égard du passé ».
L’Europe, ce n’est pas un simple syndicat d’intérêts économiques et financiers plus ou moins déterritorialisés, favorisant la dérégulation des transactions au sein du « village global ». Ce n’est pas un conglomérat bigarré de populations déracinées, réparties au gré des évolutions du « marché » sur un espace sans frontières et sans limites, ouvert aux quatre vents des migrations incontrôlées.
MATIN – Aux sources pérennes de l’Europe
APRES-MIDI – L’Europe que nous voulons
Dans un chapitre crucial d’Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche exprime sa « pitié à l’égard du passé ».
À l’occasion de son grand colloque annuel consacré à l’Europe, l’Institut Iliade a posé à ses partenaires et camarades européens la question de leur appartenance à la civilisation européenne.
L’Europe est aujourd’hui profondément affaiblie. Cette situation trouve ses prémices dans les années 80, et s’est considérablement aggravée dans les cinq dernières années.
L’Institut Iliade nous invite à la recherche de l’excellence, à mobiliser chaque fibre de notre être pour sortir de notre « pré carré », pour devenir proprement des révolutionnaires.
D’évidence, la façade unitaire de l’Europe n’est que la carapace de sa servitude. Pire, c’est une tunique de Nessus qui ronge tout ce qu’elle recouvre.
Le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui.
Pour les peuples européens, dans le creuset de leur culture plurimillénaire, on trouve à l’origine des communautés.
L’Europe s’est prise pour le centre du monde. Elle s’est prise pour le centre du monde et elle l’est restée. Mais désormais, c’est le ressac.