2018 : Fiers d’être Européens !
Cinquante ans après Mai 68, le « macronisme » achève la victoire du libéral-libéralisme le plus débridé. Son cœur idéologique reste celui de la gauche, marquée par l’héritage d’une mauvaise conscience coloniale, la repentance perpétuelle et obligatoire, la haine de soi. Il est temps d’y mettre un terme en retrouvant l’amour de nos racines, la fierté de ce que nous sommes ! C’est à cet impératif que s’attache l’édition 2018 du colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne.
Programme
La journée est divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, pour appeler à en finir avec la culpabilisation des Européens. Interviendront à cette occasion Philippe Conrad (« Pourquoi s’attaquent-ils à notre Histoire ? »), Javier Portella (« Du nihilisme à l’ethnomasochisme »), ainsi qu’Olivier Dard et Bernard Lugan autour du thème : « En finir pour de bon avec la culture de la repentance ». La conclusion de la matinée sera présentée par le juriste Thibault Mercier, qui s’attachera à définir « le droit des Européens à la continuité historique ». Une première séance de rencontres et dédicaces est proposée avec les orateurs de cette matinée.
L’après-midi (14h-18h30) explorera les voies et moyens de redevenir ce que nous sommes. Interviendront ainsi Philippe Conrad (« L’apport du Moyen Âge à l’identité européenne »), Jean-François Gautier (« Ce que nous devons aux Européens ») et François Bousquet (« Gagner la guerre culturelle »), la conclusion valant synthèse des travaux étant assurée par Jean-Yves Le Gallou. Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes, à partir de travaux des auditeurs de l’Iliade, et d’une discussion réunissant Rémi Soulié, Paul-Marie Coûteaux et Gérard Dussouy pour traiter des moyens de se réapproprier notre identité, tant à l’échelle locale que nationale et européenne. Enfin, à quelques heures des élections législatives hongroises, Ferenc Almassy (rédacteur-en-chef du média alternatif hongrois Visegrád Post) interviendra sur le thème « Comment se réveille un peuple ?- L’exemple de la Hongrie ».
Documents
Revue de presse
- 7 avril : colloque sur le thème « Fiers d’être Européens ! », 31/03/2018, Le Salon Beige
- Les droits de l’homme sont devenus une religion d’État avec ses clercs, ses inquisiteurs et ses grenouilles de bénitier, 11/04/2018, Le Salon Beige
- « Fiers d’être Européens ». Succès pour le colloque de l’Institut Iliade, 10/04/2018, Breizh Info
- Émission n°337 : “A l’Iliade !”, 15/04/2018, Méridien Zéro
- Ancien monde le retour de la nouvelle droite, 25/04/2018, Charlie Hebdo
- Libre Journal des Européens du 27 mars 2018, 27/03/2018, Radio Courtoisie
Refuser la repentance coloniale
La loi dite « Taubira » qualifie de crime contre l’humanité la traite esclavagiste. Mais pas n’importe quelle traite esclavagiste : la seule et unique traite esclavagiste européenne.
L’héritage de la chrétienté médiévale
Au moment où s’achève le cycle individualiste, hédoniste et libéral issu des Lumières, il est devenu indispensable d’analyser et d’évaluer exactement cet héritage trop longtemps occulté pour définir notre identité en crise et être en mesure d’affronter les défis auxquels se trouve confrontée notre Europe.
Le droit des Européens à la continuité historique
En Europe, une obligation pénitente de repentance, couplée à un enseignement de l’Histoire sans chronologie et qui fait la part belle aux cultures et civilisations étrangères, empêchent notre peuple de convoquer son passé collectif.
Se réapproprier les hauts lieux de la civilisation européenne
Sur une carte de l’Europe, les hauts-lieux de la spiritualité ne sont que des points minuscules, mais ils rayonnent. Que diriez-vous alors de les regrouper et de les classer sur une seule carte ?
Comment se réapproprier notre identité (nos identités) ?
La conscience de que l’on a été, de ce que l’on est, et de ce que l’on peut ou veut devenir, implique une adaptation aux circonstances qui pour ce qui concerne les Européens, en matière d’identité, les oblige à privilégier tout ce qu’ils ont en commun sur tout ce qui les sépare.
De l’identité heureuse
De l’identité heureuse : intervention de Paul-Marie Coûteaux, haut-fonctionnaire et homme politique, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.
Les limbes et les larves
« Où la chose manque, on y met le mot », disait Montherlant. La seule interrogation sur l’identité atteste de sa disparition. Lorsqu’elle existe, dans son évidence et son immédiateté, elle ne suscite aucun discours : elle est, stable et sûre, fût-elle mal assurée ou précaire sur un plan individuel.
Ce que nous devons aux Européens
Fiers d’être Européen ? C’est un contrat ambitieux. Mais qu’est-ce que cela signifie, au juste, être Européen, ou vivre en Européen ? Il est de bonne pédagogie, face à une telle question, de suivre un conseil de Machiavel.