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La crise de notre temps

Une sélection d'ouvrages de Marcel Aymé, Jean Baudrillard, Alain de Benoist, Luc Boltanski, Eve Chiapello, Renaud Camus, Guy Debord, Régis Debray, Louis Dumont, Julius Evola...

La crise de notre temps
  • Marcel Aymé, Le Confort intellectuel (1949, Le livre de poche, 1988)
    « Le vrai péril, on ne le répétera jamais assez, est dans la confusion du langage ». Contre les bourgeois, les littérateurs et les faux penseurs de toutes obédiences.
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  • Jean Baudrillard, La société de consommation (1970, Folio, 1996)
    Devenue la morale de notre monde, la consommation est en train de détruire les bases de l’être humain. C’est-à-dire « l’équilibre que la pensée européenne, depuis les Grecs, a maintenu entre les racines mythologiques et le monde du logos ».
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  • Alain de Benoist, Au bord du gouffre (Krisis, 2011)
    Une analyse implacable et fouillée de la « faillite annoncée du système de l’argent ».
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  • Alain de Benoist, Les démons du bien (Pierre-Guillaume de Roux, 2013)
    La critique du nouvel ordre moral qui, sous prétexte de créer une « société plus juste », a entrepris de normer les conduites des citoyens. Y compris dans leurs comportements les plus naturels et les plus intimes, comme en atteste l’idéologie du genre, comme « rêve d’une postmodernité post-sexuelle où, faute d’avoir créé une société sans classes, on aurait une société sans sexes ». Un cauchemar orwelien.
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  • Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le nouvel esprit du capitalisme (1999, Gallimard, Tel, 2011)
    « Le capitalisme prospère ; la société se dégrade » : la critique de gauche, radicale, des nouvelles formes d’« aliénation » économique et de « domestication » sociale, à partir de l’analyse de la littérature managériale depuis le début des années 1970. Une somme pour public averti, plus féconde et pertinente que le très surfait Capital au XXIe siècle, de Thomas Piketty (2013).
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  • Renaud Camus, Décivilisation (Fayard, 2011)
    Prolongement de La Grande Déculturation (2008), une étude des obstacles à la transmission, que celle-ci concerne les connaissances ou plus généralement la culture et les aptitudes à la vie en société. Une exigence de limite à l’idéologie de l’égalité.
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  • Guy Debord, La société du spectacle (1967, Folio, 1996)
    Un essai visionnaire, « sciemment écrit dans l’intention de nuire à la société spectaculaire ». Une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie.
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  • Régis Debray, L’erreur de calcul (Cerf/Le poing sur la table, 2014)
    Contre l’emprise économique et ses illusions. Parce qu’une nation, ou un Etat, ne sera jamais une entreprise. Et qu’un peuple ne se réduit pas à un troupeau de consommateurs.
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  • Louis Dumont, Essais sur l’individualisme (1983, Points Seuil, 1991)
    Par un continuateur de Marcel Mauss, une étude sur les perspectives anthropologiques de l’idéologie moderne, qui subordonne la « totalité sociale » à l’individu en tant qu’être moral, indépendant et autonome. Dans la même veine : Homo hierarchicus. Essai sur le système des castes (Gallimard, 1971) et Homo Aequalis (Gallimard, tomes I et II, 1978 et 1991).
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  • Julius Evola, Les Hommes au milieu des ruines (1953, Pardès, 2e édition 1996)
    L’idée aristocratique, hiérarchique et qualitative comme rempart aux idéologies qui dominent l’actuelle décadence européenne. Un indispensable manifeste « révolutionnaire-conservateur ».
  • Guillaume Faye, Le système à tuer les peuples (Copernic, 1981)
    Le premier ouvrage, fulgurant, de l’un des polémistes de la Nouvelle Droite les plus brillants de sa génération.
  • Gilles Finchelstein, La dictature de l’urgence (2011, Fayard, Pluriel, 2013)
    La dénonciation rigoureuse du culte de la vitesse. Notre nouveau rapport au temps comme cause essentielle de nos maux contemporains, plaçant nos sociétés sous tension, délégitimant le politique et risquant d’aboutir au sacrifice des générations futures. Une critique largement partagée : cf. les ouvrages de Nicole Aubert (Le culte de l’urgence. La société malade du temps, 2009), Paul Virilio (Le Grand Accélérateur, 2010), ou encore Hartmut Rosa (Accélération. Une critique sociale du temps, 2010).
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  • Alain Finkielkraut, La défaite de la pensée (Folio, 1989)
    Une analyse concise et brillante du naufrage de l’idéologie des Lumières. A prolonger par L’identité malheureuse (Stock, 2013), qui s’attache au défi spécifique de l’héritage et de la transmission dans une société submergée par une immigration de peuplement.
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  • René Guénon, La crise du monde moderne (1927, Folio, 1994)
    Procès de la civilisation occidentale matérialiste, « anormale et déviée », et plaidoyer en faveur des civilisations fidèles à l’esprit traditionnel – que l’auteur voyait initialement perdurer en Orient.
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  • René Guénon, Le règne de la quantité et les signes des temps (Gallimard, 1945)
    Une critique fondamentale de « la déchéance subie par la mentalité humaine » en s’adonnant aux sciences profanes et aux calculs purement matériels.
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  • Aldous Huxley, Le meilleur des mondes (Brave New World, 1932, Pocket, 2012)
    La critique implacable d’un « monde parfait », idéologiquement cadenassé, biologiquement programmé pour la stabilité éternelle… Une satire glaçante, qui retrouve toute son actualité avec l’imposition, de l’école au mariage, d’une indifférenciation sexuée d’essence totalitaire, et totalement mortifère.
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  • Hervé Juvin, Le renversement du monde. Politique de la crise (Gallimard, 2010)
    L’analyse lucide de la fin du système occidental de domination du monde. Face à l’échec de la « mondialisation heureuse » et de l’uniformisation des peuples et des cultures, « l’insurrection de la différence est devant nous » (Georges Balandier).
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  • Jean-Yves Le Gallou, La désinformation publicitaire (Via Romana, 2014)
    La publicité comme propagande, et donc levier essentiel du conditionnement organisé par le Système. Un essai qui esquisse aussi les voies de sortie de ce « goulag mental », par l’un des acteurs les plus en vue du combat identitaire et de la « réinfosphère » (www.polemia.com).
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  • Jean-Claude Michéa, L’empire du moindre mal. Essai sur la civilisation libérale (Flammarion, Champs essais, 2010)
    Le libéralisme comme véritable esprit de la modernité et « peste de tous les peuples ». Une critique de gauche du « progressisme ». Bonne initiation aux travaux de Michéa, l’un des principaux introducteurs en France de la pensée politique de George Orwell et de l’œuvre de l’historien américain Christopher Lasch.
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  • George Orwell, 1984 (1949, Gallimard, Folio, 1972)
    Le livre-phare qui annonce et dénonce la dérive liberticide de nos sociétés. Une puissance anticipatrice inégalée. Pour une mise en cause plus radicale de la dictature égalitaire, lire aussi La ferme des animaux (1945).
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  • Chuck Palahniuk, Fight Club (1996, Folio SF 1999)
    Métaphore acide et jubilatoire d’un monde au bord du chaos.
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  • Paul-François Paoli, Malaise de l’Occident. Vers une révolution conservatrice ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2014)
    Essai sur les mensonges et les contradictions de la « religion laïque ». L’auteur mobilise saint Augustin et Nietzsche, Raymond Boudon ou encore Pierre Manent.
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  • Javier R. Portella, Les esclaves heureux de la liberté. Traité contemporain de dissidence (Editions David Reinharc, 2012)
    « Une bombe atomique philosophique » (Dominique Venner). « Aucun philosophe n’avait écrit quelque chose d’aussi fort, avec tant de poésie, d’humour et de vigueur renversante » (Bruno de Cessole). Un indispensable manuel de dissidence, avec de multiples emprunts à l’histoire.
  • Ezra Pound, Les Cantos (3e édition revue et augmentée, Flammarion, Mille & une pages, 2013)
    L’œuvre d’une vie, inclassable et dense, parfois ardue, du grand poète américain. La quête d’une nouvelle civilisation, comme antidote à la décadence du monde moderne. Un hymne novateur et apocalyptique.
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  • Nassim Nicholas Taleb, Le Cygne Noir. La puissance de l’imprévisible (2007, Les Belles Lettres, édition poche, 2010)
    Ou comment ne pas tenir compte de l’avis des « experts » et mieux tirer parti de l’incertitude… Un retournement dialectique qui pourrait signer la fin de l’économisme, et même de toute explication rationnelle du devenir du monde.
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  • Ferdinand Tönnies, Communauté et société (1887, PUF, 2010)
    Un classique des sciences sociales. Quand les liens d’ordre rationnel, conçus par le contrat et l’intérêt (Gesellschaft), se substituent aux relations fondées sur le sang, l’affection, le respect et la crainte de la société traditionnelle (Gemeinschaft). Avec pour résultat une société certes économiquement plus efficace, mais psychologiquement déprimante…
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  • Michèle Tribalat, Assimilation. La fin du modèle français (L’artilleur, 2013)
    Par une spécialiste incontestable des données démographiques, une étude incontestable sur la vérité des chiffres de l’immigration étrangère en France, le rôle délétère de l’islam sur la société et le refus croissant des classes moyennes d’adhérer au modèle multiculturaliste préconisé par les « élites ». Sur l’omerta qui frappe les études et regards critiques sur l’immigration extra-européenne, voir aussi Les Yeux grands fermés (Denoël, 2010).
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  • Eric Zemmour, Le suicide français (Albin Michel, 2014)
    L’analyse de la fabrication de l’idéologie dominante qui a recouvert, depuis 40 ans, l’existence concrète des Français d’un discours irénique et incapacitant. Par l’un des polémistes les plus pertinents du moment, une « critique totale » de Mai 68 et de ses prolongements. Pour en finir avec la décadence française et le nihilisme contemporain !
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