Défendre l’Europe civilisationnelle, de David Engels
Le thème européen a longtemps opposé les tenants d’une gauche eurofédéraliste et ceux d’une droite souverainiste. Or, pour David Engels, l’un et l’autre camp font fausse route.
« Vivre en Européen, c’est refuser d’être esclave de sa propre vie : c’est agir et être responsable des conséquences de ses actes. C’est épuiser tous les possibles tant qu’il en est encore temps. C’est préférer en toute circonstance la verticalité de l’attitude à l’horizontalité des pulsions et des besoins. C’est ne jamais se résoudre au désenchantement du monde, préférer comme Jose Antonio “brûler sa vie au service d’une grande cause”, et entrevoir la permanence du divin à travers “l’aurore aux doigts de rose” chantée par Homère, le vitrail d’une cathédrale, les frondaisons d’une forêt. »
Grégoire Gambier
Source : citations.institut-iliade.com
Retrouvez tous les articles de l’Institut Iliade sur la thématique de l’identité européenne. Actualité, édition de livres sur l’identité européenne et les Européens, événements sur l’Europe, articles de fond et réflexion politique sur le sujet de l’identité européenne.
Termes connexes : Europe, Univers esthétique des Européens, Élections européennes, Europe : l’heure des frontières, Européens : transmettre ou disparaître, Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté, Figures d’Europe
Le thème européen a longtemps opposé les tenants d’une gauche eurofédéraliste et ceux d’une droite souverainiste. Or, pour David Engels, l’un et l’autre camp font fausse route.
Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent.
Pour beaucoup de nos compagnons de route, s’affirmer en tant qu’« Européen » est bien souvent l’objet d’importantes réticences.
L’intégration européenne, par sa supranationalité, est antithétique de la patrie européenne, la terre des pères.
Europe : jamais ce mot ne fut autant au cœur des pensées et débats contemporains dans les nations qui la composent.
Les dernières mesures adoptées par l’UE en matière d’histoire, telle qu’elle sera revendiquée par la structure et enseignée aux jeunes Européens, ont de quoi faire peur.
C’est en toute logique dans une réflexion consacrée à la notion même d’Europe que se sont inscrits nos premiers efforts.
Ce vieux débat lancinant qui concerne la primauté de l’identité ou de la souveraineté ne cesse de s’inviter dans les discussions des Français et des Européens confrontés aux défis majeurs qui pèsent sur leur destin collectif.