Ce petit volume habile, synthétique et exhaustif, est le bienvenu pour un éclairage conceptuel à l’intérieur du milieu identitaire européen dans son ensemble.
Le 27 novembre prochain, à Madrid, se tiendra la première présentation de l’Institut Iliade hors des frontières hexagonales, confirmant ainsi notre vocation européenne.
Les élections européennes du 26 mai 2019 auront valeur de référendum pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité. Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.
Ce samedi 7 avril à la Maison de la Chimie à Paris, plus d’un millier de personnes ont participé au Ve colloque annuel de l’Institut Iliade. Un beau succès pour une réunion culturelle et politique majeure, complètement occultée par les médias dominants.
La journée est divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, pour appeler à en finir avec la culpabilisation des Européens. Interviendront à cette occasion Philippe Conrad (« Pourquoi s’attaquent-ils à notre Histoire ? »), Javier Portella (« Du nihilisme à l’ethnomasochisme »), ainsi qu’Olivier Dard et Bernard Lugan autour d’une table ronde animée par Martial Bild.
Cinquante ans après Mai 68, le « macronisme » achève la victoire du libéral-libéralisme le plus débridé. Son cœur idéologique reste celui de la gauche, marquée par l’héritage d’une mauvaise conscience coloniale, la repentance perpétuelle et obligatoire, la haine de soi.