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De la guerre

Une sélection d'ouvrages de Gaston Bouthoul, Louis-Ferdinand Céline, Gérard Chaliand, Pierre Drieu la Rochelle, Maurice Genevoix, Henri Gobard, Christian Harbulot...

De la guerre
Gaston Bouthoul, Le phénomène guerre (1962, Petite Bibliothèque Payot, 2006)

Par l’inventeur en 1945 de la polémologie, visant à l’étude scientifique des guerres et, plus largement, des phénomènes d’agressivité collective – cf. son fameux Traité de polémologie, Payot, 1970. Une approche pacifiste qui reste intéressante à l’heure de la « guerre économique » et de la compétition managériale.


Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932, Gallimard, Folio, 1992)

Une évocation hallucinée, devenue un monument de la littérature française.

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Gérard Chaliand, Une histoire mondiale de la guerre (Odile Jacob, 2014)

« Pour comprendre les guerres d’aujourd’hui, il est nécessaire d’étudier les guerres d’hier ». Par l’un des meilleurs spécialistes – car de terrain – des conflits de ces dernières décennies. Une fresque sans équivalent.

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Stéphane Chalmin (dir.), Gagner une guerre aujourd’hui ? (Economica, 2013)

Une étude à plusieurs voix des difficultés rencontrées par les armées « occidentales » sur les différents théâtres où elles ont été engagées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Voir notamment les contributions d’Alain de Benoist (« Les forces morales ») et Dominique Venner (« L’avenir de la guerre et des armées »).

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Pierre Drieu la Rochelle, La comédie de Charleroi (1934, Gallimard, 1996)

Peut-être l’un des ouvrages qui permet de mieux comprendre l’expérience de la Grande Guerre, ainsi que l’état d’esprit des « Poilus » au sortir de l’Armistice. Un terreau favorable à toutes les aventures politiques nouvelles…

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Maurice Genevoix, Ceux de 14 (1949, Flammarion, 2013)

Un monument de littérature, de sensibilité et de vérité. La Grande Guerre comme « espèce de farce démente » qui meurtrit les tissus et les chairs, et brise aussi profondément les cœurs. Un ravage dans les profondeurs de la terre et des hommes. Mais également la fraternité vraie, forgée dans l’habitude de souffrir et de résister. Et au-dessus, la beauté de la vie et de la nature. « Irriguée par l’ardeur de vivre et la chaleur de l’âme, l’œuvre de Maurice Genevoix est une leçon de gratitude » (Philippe Colombani in Le Figaro hors-série, « Ceux de 14 », juin 2013).

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Henri Gobard, La guerre culturelle (Copernic, 1979)

Contre l’impérialisme culturel américain : la fierté de nos origines et de notre identité.


Christian Harbulot, La machine de guerre économique. Etats-Unis, Japon, Europe (Economica, 1992)

L’ouvrage qui a fondé et popularisé la notion de « guerre économique ». L’éternel retour de la conflictualité entre Etats, avec l’échiquier économique comme principal champ de bataille.


Philippe Héduy, Au Lieutenant des Taglaïts (La Table Ronde, 1962, Guy Trédaniel Editeur, 1999)

Le livre des « Réprouvés » de la guerre d’Algérie, qui ont tenté de conserver à la France ses marches d’Outre-Méditerranée. « Voici leurs fatigues et leurs marches, leurs veilles et leurs combats, leur silence, leur espérance bafouée et leur sourde colère. Voici leurs pas dans le djebel, leur sang sur les montagnes » (Roger Nimier, 1960).

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François-Bernard Huyghe, Quatrième guerre mondiale. Faire mourir et faire croire (Editions du Rocher, 2004)

Quand la fabrication d’images ou d’illusions médiatiques sert le jeu de l’influence idéologique et culturelle. Une synthèse qui offre aussi des méthodes de décryptage et des exemples très documentés pour éclairer la « grande guerre de l’information » du XXIe siècle.

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Ernst Jünger, Orages d’acier (1920, Le Livre de Poche, 2002)

La guerre comme jeu tragique et « expérience intérieure ». Un ouvrage fondamental : « Le livre d’Ernst Jünger, Orages d’acier, est incontestablement le plus beau livre de guerre que j’aie lu » (André Gide).

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Ernst Jünger, Le Boqueteau 125 (1924, Christian Bourgois Editeur, 2008)

Des réflexions métapolitiques au milieu des combats. « Soyons durs comme le granit, car les champs seront de nouveau labourés et plus d’hommes seront engendrés qu’il n’est nécessaire ; mais le temps et le destin ne reviendront plus jamais à nous »

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Ernst Jünger, La guerre notre mère (1934, rééd. L.J.E., sans date)

Sans doute l’un des textes les plus profonds et subversifs sur ce sujet : « En face de ce perpétuel déferlement des forces vers le combat, toutes les œuvres s’évanouissent, toutes les conceptions sont dénuées de valeur. On y perçoit la révélation d’une puissance prodigieuse, qui constitue le principe fondamental du monde, qui a toujours existé et qui existera toujours, alors même que depuis longtemps il n’y aura plus d’hommes et par là même plus de guerres. »


Maurice Mégret, La guerre psychologique (PUF, Que-Sais-Je ?, 1956)

L’une des meilleures synthèses sur le sujet, qui peut être complétée et mise à jour par l’ouvrage éponyme de François Géré (Economica, 1997).


Jules Monnerot, La guerre en question (Gallimard, 1951)

Contre l’état de guerre larvée entretenu par le communisme, un appel à la création d’un ordre international capable de lui opposer les mêmes méthodes. L’arme nouvelle devant être psychologique, et le combat s’exprimer en termes de civilisation. Un ouvrage qui reste donc stimulant, malgré les bouleversements idéologiques et géopolitiques intervenus depuis sa publication.


Roger Mucchielli, La subversion (C.L.C., 1976)

Une analyse toujours utile de l’histoire et des techniques de la subversion, présentée comme « l’arme principale » des conflits de l’avenir.


René Quinton, Maximes sur la guerre (1929, Editions du Porte-Glaive, 1989)

Par « le Jünger français » (D. Venner).

Photo : nicmcphee via Flickr (cc)

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