Grand succès du VIIe Colloque de l’Institut Iliade
Entre chaque peuple et la terre qu’il habite, existe un lien immémorial : la nature est le lieu où se dévoile notre vision du sacré, l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité. La nature est le socle de notre identité.
Le VIIe colloque de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne s’est déroulé ce samedi 19 septembre à Paris, consacrant ses travaux à « La Nature comme socle, pour une écologie à l’endroit ». Thème ô combien d’actualité à l’heure où nos compatriotes, de plus en plus sensibles aux problématiques écologiques, constatent chaque semaine avec effarement les délires écolo-gauchistes des édiles EELV des grandes métropoles urbaines (sapins de Noël comparés à des arbres morts, Tour de France considéré comme polluant et sexiste, caractère « sexiste » des terrains de foot dans les cours d’école…)
Malgré les contraintes ubuesques des restrictions liées à la crise sanitaire, la Maison de la Chimie était, comme désormais chaque année, à son comble. D’emblée, le ton de cette journée de conférences de haut niveau et de convivialité amicale, souvent familiale – la garderie n’a pas désempli, de même que la buvette… –, était donné tel un sésame par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade :
« Nous ne défendons pas la nature. Nous sommes la nature qui se défend ! »
Face à l’idéologie libérale-libertaire qui défigure sans pitié notre monde au nom de la logique marchande, les intervenants ont souhaité « remettre l’écologie à l’endroit », prendre la nature comme socle, et partant, reconnaître la diversité du monde : différence des sexes, pluralité des peuples et des cultures, variété des paysages… Entre chaque peuple et la terre qu’il habite, existe un lien immémorial : la nature est le lieu où se dévoile notre vision du sacré, l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité. La nature est le socle de notre identité.
De nombreux intervenants de renom se sont ainsi succédé à la tribune, comme le philosophe Rémi Soulié, Michel Maffesoli, professeur émérite à l’université Paris-Descartes, venu défendre « une sensibilité écosophique post-moderne fondée sur le holisme » ou bien encore l’essayiste Hervé Juvin, député européen, membre du groupe Identité et Démocratie.
Petit florilège glané au cours des interventions (loin d’être exhaustif) :
« Tous les grands romanciers auxquels nous sommes attachés – Vincenot, Giono… – nous ont prédisposés à l’écologie. »
François Bousquet
« L’alpinisme, même s’il n’est pas toujours une ascèse, est une suite de petites victoires sur soi-même : face au froid, au vide, à la fatigue, à la soif, à la douleur. »
Anne-Laure Blanc
« Il n’y a pas d’écologie crédible sans une anthropologie réaliste. »
Henri Levavasseur
« Le bonheur d’une civilisation pourrait se situer au point d’équilibre de sa relation avec l’environnement. »
Slobodan Despot
« La nature de l’éthique qui doit présider aux rapports des hommes et des animaux ne tient pas aux droits qu’ont les animaux par rapport à nous, mais aux devoirs que nous avons envers eux. »
Alain de Benoist
« La nature n’est ni bonne ni méchante, elle est indifférente. A l’homme de s’adapter à ses aléas (…) L’écologie du réel, c’est se préparer à faire face. »
Jean-Yves Le Gallou
Véritable opéra européen, le colloque fut ponctué par de magnifiques vidéos, réalisées par les auditeurs des cycles de formation de l’Institut Iliade, mettant à l’honneur la nature sous tous ses angles, les plus âpres comme les plus enchanteurs. Un superbe récital de la pianiste russe Katerina Verbovskaya, la déclamation des Rêveries d’un loup-garou de Dominique Venner par Thibaud Cassel, ou la présentation des premières photographies de la prochaine exposition de l’Institut « La Nature comme socle » (du 5 au 8 novembre à l’Atelier Gustave, à Paris), ont permis au public, particulièrement jeune cette année, de mesurer le rapport sensible et esthétique immémorial que les Européens entretiennent avec la nature.
Les participants ont aussi pu découvrir les dernières publications de l’Institut Iliade, à travers les collections « Longue Mémoire » et « Cartouches », ainsi que le nouveau livre collectif « Pour un réveil européen » –, et rencontrer au fil des stands différents artisans et représentants de mouvements militants.
L’Institut Iliade a enfin profité de cette journée de plein succès pour annoncer le lancement d’un nouveau cycle de formation, spécifiquement dédié aux jeunes de 18 à 21 ans, à l’horizon de janvier prochain.
Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour le 10 avril 2021 pour le VIIIe colloque de l’Institut Iliade qui consacrera ses travaux à « l’Économie au service des peuples ». Face à la crise mondiale qui émerge, ce colloque promet déjà de réveiller bien des espoirs et de faire tomber bien des masques.
L’Institut Iliade
Créé en 2013 afin de répondre aux dernières volontés de Dominique Venner, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne œuvre à la préservation et à la transmission des valeurs de la civilisation européenne.
L’ensemble de cette journée – interventions et vidéos – sera prochainement disponible sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’Institut Iliade (fb.me/@Institutiliade, Twitter, Telegram et YouTube).