Entre chaque peuple et la terre qu’il habite, existe un lien immémorial : la nature est le lieu où se dévoile notre vision du sacré, l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité. La nature est le socle de notre identité.
La multiplication des annonces et mesures gouvernementales de plus en plus restrictives, de même que l’imprévisibilité de la situation sanitaire, ne nous permettent plus de garantir l’organisation de notre manifestation.
Intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, cofondateur de l’Institut ILIADE, au VIe colloque de l’Institut Iliade : « Europe : l’heure des frontières » le 6 avril 2019.
La « frontière », voilà bien un mot, et une idée, qui ont été massivement, violemment, vilipendés et dénigrés par les élites oligarchiques confondant leurs existences de nomades millionnaires et celles des peuples dont ils faisaient jadis partie.
Force est de reconnaître que depuis la longue guerre civile européenne qui a marqué le siècle de 1914, le fardeau de l'homme blanc aujourd'hui n'est plus celui qu'évoquait Rudyard Kipling, alors que l'Europe conduisait encore le monde.
Aujourd’hui le continent européen, privé de sa puissance traditionnelle, est l’homme malade du monde. Parce que les Européens sont culpabilisés. Coupables, éternellement coupables ! De la colonisation, de l’esclavage, des crimes de la seconde guerre mondiale. Ça suffit ! Ça suffit !
Ouverture du colloque « Européens, transmettre ou disparaître » : Qui sommes-nous si nous ne sommes pas maîtres de nous, chez nous ? Par Grégoire Gambier, porte-parole de l’Institut ILIADE.