Institut ILIADE
Institut Iliade

Accueil | Itinéraires européens | Raid Motodysseus « Apollon » : 3500 km à travers l’Europe

Raid Motodysseus « Apollon » : 3500 km à travers l’Europe

Nous avons roulé débout coiffés de casques grecs, comme des Européens du XXIe siècle dont le cœur aventureux reste enraciné dans notre plus longue mémoire...

Raid Motodysseus « Apollon » : 3500 km à travers l’Europe

Après les voies romaines en 2022, le raid Motodysseus Apollon s’est lancé en mai 2023 à la redécouverte des sites les plus marquants de la Grèce antique pour compléter son exploration des lieux qui constituent le cœur historique de la culture européenne.

Autant dire que le périple a été long, tant les opportunités sont riches, fortes de sens et concentrées en Hellade. 3500 kilomètres tout de même, sur des routes aux virages magnifiques, parfois glissantes, entre orangers et oliviers, mer et montagne. Elles nous ont paradoxalement menés vers des hauts lieux du Moyen âge, les monastères escarpés des Météores, dont la discipline religieuse s’est trouvée renforcée par le brouillard et la pluie, jusqu’au site de la bataille fondatrice de la coalition de Lépante (actuelle Naupacte), mis en scène par un dernier orage sur le golfe de Corinthe.

Dans l’intervalle, nous avons discuté avec Apollon et pris conseil auprès de la Pythie à Delphes, ressenti ce qu’ont vécu les 300 de Léonidas sur le site des Thermopyles, compris ce que signifiait l’architecture grecque à Mycènes ou face à l’amphithéâtre d’Epidaure. Nous sommes entrés dans Sparte en roulant debout sur nos motos sales et fatiguées.

Fatigués nous aussi, nous avons pris la ligne de départ du stade d’Olympie pour courir les 192 mètres qui restent à la source des jeux modernes. En meute, nous avons roulé face à la neige, sous le soleil et sous la pluie, dans le froid et la chaleur, dans le sable et dans la boue. Et surtout, nous avons rencontré des Européens extraordinaires, baroudeurs de chaque instant, fiers de retrouver en Grèce des sites qui ne sont pas seulement des avatars touristiques, mais qui constituent le fondement de ce que nous sommes encore aujourd’hui.

En somme, nous avons roulé débout coiffés de casques grecs, comme des Européens du XXIe siècle dont le cœur aventureux reste enraciné dans notre plus longue mémoire.