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Présentation de la Promotion Léonard de Vinci

« Détourne-toi des préceptes de ceux qui spéculent sur le monde mais dont les raisons ne sont pas confirmées par l’expérience. »
Léonard de Vinci, Pensées de Léonard de Vinci dans toutes ses œuvres.

Promotion Roi Arthur

Dans un monde où les valeurs, les traditions et les identités sont bafouées, dans une société globale où tout se vaut en vertu de la subjectivité au détriment de la raison et de l’objectivité, dans un ensemble dénaturé, coupé de ses racines au nom de la fluidité et de l’interchangeabilité, dans un environnement où l’on promeut l’abêtissement et la domesticité au nom de l’égalité, dans cet univers, il convient de se rappeler nos valeurs, nos racines et notre identité.

Nous, membres de la XIIIe promotion de l’Institut Iliade, prônons ce rappel fondamental de ce que nous sommes et combattons ceux qui veulent effacer la mémoire de nos aînés, car, comme le disait notre figure tutélaire, « [ce] qui fait la noblesse d’une chose, c’est son éternité » (Léonard de Vinci, Pensées de Léonard de Vinci dans toutes ses œuvres.)

Se placer sous l’égide de Léonard de Vinci n’est pas insipide tant il incarne le génie européen que certains semblent oublier. Léonard fait partie de la trinité des peintres de la Renaissance aux côtés de Michel-Ange et Raphaël que l’on considère comme inégalables.

La Renaissance s’exprime à travers divers éléments tels que l’humanisme et le retour à l’antique qui favorise la redécouverte de la perspective. Elle conduit aussi à des innovations techniques comme l’imprimerie de Gutenberg mais aussi à des percées scientifiques comme la formulation par Copernic de la théorie héliocentrique.

C’est dans ce contexte que Léonard de Vinci entame sa formation. Dès ses débuts, le jeune Léonard stupéfie son maître Andrea del Verrocchio. On raconte que Verrocchio n’a plus jamais peint après avoir réalisé aux côtés de son apprenti Le Baptême du Christ (1475, galerie des Offices de Florence) tant il fut choqué du talent de ce dernier dans la réalisation d’un des anges de la peinture. En effet, le talent est une chose innée, une réalité biologique inextricable dont a bénéficié Léonard de Vinci.

Néanmoins, ce dernier ne s’est jamais reposé sur ses acquis et a toujours travaillé tel un forcené.

« Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail. »
Léonard de Vinci, Carnets.

Dans sa période florentine (jeunesse), il se consacre à l’étude de l’ombre et de la lumière, à la construction d’un environnement, d’un visage et d’un corps humain.

Durant sa période milanaise, il parfait son étude du mouvement où il développe la manière moderne, par la suite il s’attache à la maîtrise de l’art de l’imitation de la nature.

Son génie ne se limite en aucun cas à la peinture, Léonard pratiquait une multitude d’arts et de techniques comme la sculpture, le dessin, l’architecture ou encore l’ingénierie. Il était un artiste complet qui a renouvelé la peinture dans le domaine du portrait avec la position de trois quarts (ex : La Joconde, 1503, musée du Louvre) ou encore le sfumato. Il a révolutionné la machinerie de son époque avec des inventions notamment militaires qui étaient trop en avance sur les moyens techniques de son temps. Ses plans ont permis la réalisation de l’escalier du château de Chambord qui est complètement novateur avec sa double révolution. L’influence de Léonard de Vinci s’est répandue à travers l’Europe, notamment en Italie, en France et dans les pays du Nord. Sa personne fut grandement appréciée par de grands noms de l’époque comme Laurent de Médicis ou François Ier.

« Le fer se rouille, faute de s’en servir, l’eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid. De même, l’inaction sape la vigueur de l’esprit. »
Léonard de Vinci, Carnets.

Léonard de Vinci de par ses œuvres nous invite à regarder vers deux horizons.

Tout d’abord, le passé, comme source de leçons permettant d’apprendre des bonnes et mauvaises expériences de nos ancêtres. Se ressourcer dans l’origine de notre civilisation qu’est la Grèce antique a été fécond à plusieurs reprises sur le plan artistique et a conduit à régénérer l’art, à lui redonner un souffle, comme en atteste la Renaissance, le Grand Siècle (classicisme) ou encore les XVIII-XIXe siècles (néo-classique). Cette leçon nous montre que nous pouvons retrouver une base solide dans nos racines ancestrales, dans tous les domaines, afin de redonner de l’élan à notre civilisation.

Ensuite, Léonard nous invite à regarder vers l’avenir, qui, lui, est entre nos mains. En effet, regarder constamment vers le passé relèverait du passéisme et n’assurerait qu’un immobilisme sans les perspectives grandioses auxquelles notre héritage génétique nous prédestine. Penser et préparer le futur est une tâche dont nous devons nous emparer comme Léonard l’a fait de son temps. Cela requiert de faire le lien entre nos racines et ce vers quoi nous aspirons, à savoir la grandeur. Se réancrer dans le bien, le beau et le vrai, matrice de notre civilisation, nous donne la ligne directrice à suivre. Le reste ne relève plus que de nous : voulons-nous nous éteindre sans gloire ou perpétuer l’œuvre entamée par nos aînés ?

Nous, la promotion XIII de l’institut Iliade, nous avons comme notre mentor Léonard de Vinci la volonté de faire perdurer les pays européens et la civilisation européenne en prônant les bonnes valeurs, en refaisant un peuple, tout en permettant aux individualités dotées de talent inné de les exploiter afin de faire briller notre destinée.

« Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s’est fixé un but n’en change pas. »
Léonard de Vinci, Carnets.

Promotion Léonard de Vinci