La société inclusive, c’est comme l’eau miraculeuse de Lourdes : elle est censée faire disparaître les discriminations après les avoir immergées dans l’eau bénite de la diversité.
Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent : celle des Somewhere et des Anywhere. Rapport au lieu, au territoire, mais également au temps, à l’espace.
Si l’illusion mondialiste soutient que les frontières sont non seulement contraignantes mais encore inutiles, nous allons tenter de montrer par cette intervention en quoi ces dernières sont au contraire un indispensable outil de distinction permettant aux cultures et aux civilisations de s’épanouir et de se développer davantage en paix.
Ce samedi 6 avril, le VIe colloque de l’Institut Iliade a rassemblé plus de 1000 personnes à la Maison de la Chimie. Un succès de plus malgré la discrétion des médias centraux.
Ce que Thibault Mercier analyse ici sur le plan de la politique intérieure, est le même processus qui est à l’œuvre en politique extérieure avec la guerre du droit et la stratégie de l’intimidation.
« Discriminer ou disparaître » est une alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence nous est interdite sous couvert de lutte contre les discriminations.
Loin du « grand débat national » imposé par l’Élysée et ses communicants, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019 qui auront valeur de référendum, pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité.