Institut ILIADE
Institut Iliade

Accueil | Matières à réflexion | Actualités | Gérard Di-Maccio, le pape de l’art visionnaire

Gérard Di-Maccio, le pape de l’art visionnaire

Ce peintre épris de perfection et de beauté fascine par la magie qui se dégage de ses œuvres. L’artiste n’a cependant jamais été vraiment reconnu dans sa patrie, qui assiste sans même s’y intéresser à la fuite de ses œuvres…

Gérard Di-Maccio, le pape de l’art visionnaire

Gérard Di-Maccio est le chef de file contemporain de l’art visionnaire dans lequel on retrouve pêle-mêle et depuis le XVe siècle, Jérôme Bosch, William Blake, Samuel Palmer, Gustave Moreau, Max Ernst, Salvador Dali, Remedios Varo, Morris Grave, Claude Verlinde, Jean Giraud, H.R. Giger… Il s’est construit une réputation internationale, exposant sur tous les continents et recevant partout un accueil enthousiaste. Par son art et son incroyable inventivité, par sa maîtrise technique aussi, Gérard Di-Maccio peut être considéré comme l’héritier des grands maîtres des XVIe et XVIIe siècles.

Les toiles de Gérard Di-Maccio ont attiré à lui des passionnés venant de tous les horizons, admirateurs d’un art du beau et des canons intemporels de la beauté. Sa totale maîtrise de la technique picturale du glacis, la pureté de son trait, sa parfaite connaissance de l’anatomie créent les fondements indispensables pour les voyages extraordinaires et les rencontres de personnages ou d’animaux, tous animés par la magie de son art fantastique, où il nous entraîne continuellement.

Une révolution permanente au service du beau

Perfectionniste au-delà de l’imaginable, Gérard Di-Maccio nous emmène dans une révolution/évolution permanente de ses œuvres, améliorant continuellement son rendu tandis que sa notion de relief atteint la perfection. Lorsque nous sommes en présence d’une de ses œuvres, nous avons l’impression de nous retrouver devant une porte ouverte vers un autre monde, une autre dimension. La main n’a qu’une envie, celle de toucher la surface de ce miroir liquide et de pénétrer dans cet univers.

Gérard Di-Maccio révolutionne continuellement sa manière de peindre afin de nous permettre de voir, ressentir, toucher la vie qu’il donne à ses œuvres.

Ses différentes périodes nous entraînent dans des univers parallèles, des dimensions où le temps se déplace continuellement pour fixer des moments d’éternité sur des toiles que lui seul a pu ainsi enchanter. Ses œuvres, sa productivité, le font sans cesse remarquer par cette clientèle internationale qui vont le reconnaître, l’aduler et le faire quasiment disparaître d’un marché de l’art français qui ne sait plus, depuis bien longtemps, reconnaître le génie des siens.

Gérard Di-Maccio au-delà du temps et de la France

Gérard Di-Maccio, artiste peintre français, est né en Algérie française le 31 juillet 1938. Passionné par le dessin et la peinture, il suit les cours de la Grande Chaumière, de l’Académie Julian puis intègre l’École des Beaux-Arts de Paris. Il est fasciné par l’anatomie, la géométrie de l’espace, les techniques de dessin et de peinture et se passionne pour l’histoire de l’art.

En 1970, après une thèse de morphopsychologie, il décroche un diplôme de professeur d’art plastique. Il accompagnera de nombreux élèves pendant une quinzaine d’années dans son ancienne école des Beaux-Arts.

En 1979 et 1980, ses deux premières expositions sont organisées à Paris par Hervé Sérane, un célèbre galeriste tombé amoureux de ses tableaux. Différents articles parus dans la presse mettent en avant le talent de Gérard Di-Maccio. La presse professionnelle sera également dithyrambique à l’occasion de deux nouvelles expositions en 1982, à Paris (Galerie Râ) et à Livry-Gargan.

En 1984, suite au refus de la F.I.A.C. (Foire Internationale d’Art Contemporain) d’exposer ses toiles, une manifestation de protestation se tient devant le Grand Palais.

De 1985 à 1997, il multiplie les expositions à Paris (Galerie Râ, Espace Pierre Cardin), en province (Villeneuve-sur Lot, Thionville) et surtout à l’étranger, Angleterre (Londres), Japon (Osaka, Hiroshima, Tokyo), Belgique (Anvers), Singapour, New-York. Partout il rencontre un immense succès.

En 1997, après trois années d’un travail acharné, il présente à Genève lors du EuropArt Show une œuvre majeure, la plus grande toile du monde, qui sera exposée à l’Acropole de Carthage (Tunisie), à Cleveland, à New York, à Paris, puis au Japon.

En 1998, il dévoile à New York puis à Paris (Palais des Congrès) une nouvelle technique de peinture sous plexiglas.

En 1999, création à Carthage (Tunisie) de « l’Espace Di-Maccio ». Un an plus tard est inauguré le Musée Di-Maccio » à Osaka (Japon), où est abritée sa grande fresque.

De 2001 à 2010, il continue ses expositions à travers le monde, en Tunisie (Sidi-Bou-Saïd), aux États-Unis (Chicago, New York), en France (Paris, Cannes, Versailles, Toulouse, Honfleur, Lille, etc.) en Belgique (Antwerpen, Knokke), aux Pays-Bas (Amsterdam, Hoorn, Beeldkracht).

En 2010, inauguration d’un nouveau Musée Di-Maccio au nord du Japon à Nikkapu.

L’artiste vit depuis peu à Londres.

Au cours du temps, on a pu admirer ce peintre épris de perfection continuer à parfaire son art. Ses peintures fascinent des foules très importantes lors de ses expositions. Il fait évoluer ses peintures de manière à leur donner vie au premier regard. Nous restons émerveillés devant la magie qui ruisselle de ces instantanés issus d’univers parallèles.

Le constat cependant est que l’artiste n’a jamais été reconnu dans sa patrie, qui n’a eu de cesse de mépriser son génie. Nous découvrons ensuite que ce peintre a deux musées au Japon, qu’il est reconnu dans le monde entier et que la France assiste sans même s’y intéresser à la fuite de ses œuvres.

Technique et compréhension de l’œuvre

Gérard Di-Maccio est avant tout un perfectionniste. Il a travaillé continuellement son geste afin de détenir une maîtrise du trait de son pinceau jusqu’à le faire disparaître en passant et repassant dessus :

« Je travaille sur des toiles au grain très fin que j’enduis de plusieurs couches de gesso que je ponce soigneusement afin que mon dessin soit le plus précis possible. Je tente de pousser le dessin le plus loin possible et je travaille ensuite uniquement par couches successives de glacis colorés afin d’obtenir une unification harmonieuse à la matière. Je termine par un vernis qui confère à l’œuvre cette patine qui exprime, selon moi, un futur dépassé. » (Gérard Di-Maccio)

Ses tableaux sont tout de suite identifiables par l’incorporation de fragments, en général trois, qui permettent de centrer le regard. Ainsi en fixant le centre constitué par ces éléments, pouvons-nous comprendre la dynamique de la toile :

« La composition d’un tableau est comparable à la mise en place de divers instruments dans un grand orchestre. Il faut construire l’œuvre en fonction des différentes parties de l’ensemble afin de conduire l’œil du spectateur à suivre des lignes de force pour créer une énergie et une dynamique. » (Gérard Di-Maccio)

Gérard Di-Maccio aide ainsi le spectateur en lui proposant une direction ou un point marquant afin de mettre en avant une scène ou un mouvement. Cette communion crée ainsi une synergie immédiate entre l’artiste et son public.

Aujourd’hui, Gérard Di-Maccio a réalisé environ cinq mille œuvres. Ses réalisations sont de plus en plus travaillées et de plus en plus novatrices, tant dans les techniques utilisées que dans les thèmes abordés.

Marine Brocéliande – Promotion Roi Arthur

Biographie de l’artiste

1952 : Il obtient le premier prix de dessin de l’École nationale des Beaux-Arts d’Alger ; alors âgé de 14 ans, il y est admis avec dispense d’âge.

1964 : Il entre à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Julian, à Paris. Il étudie l’anatomie, la géométrie, les techniques de dessin et de peinture ainsi que l’histoire de l’art.

1965 : Il devient professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. Deux ans plus tard, il présente sa thèse de morphopsychologie et se consacre dès lors à l’enseignement.

1978 : Il décide d’arrêter l’enseignement pour se consacrer définitivement à la peinture et participe à des expositions à Paris, Bruxelles et Osaka.

1979 : Plusieurs de ses toiles sont exposées au Salon des Indépendants (Paris).

1980 : Seconde exposition de l’artiste (juin – juillet) à la galerie Râ (Paris).

2 mai 1981 : Le magazine « Bientôt » lui consacre un reportage de 6 pages.

1982 : Nouvelle exposition à la galerie Râ et au château de Livry-Gargan. La couverture de presse est de plus en plus importante.

1983 (28 mai) : Double page dans Le Figaro-Magazine consacrée à l’artiste. Sortie d’un livre édité par la galerie Râ, dédié à son exposition (mai-juin-juillet).

1984 : Une manifestation a lieu devant l’entrée du Grand Palais à la suite du refus de la F.I.A.C. d’exposer ses toiles.

1985 : Gérard Di-Maccio participe à l’exposition « Les Visionnaires de la galerie Râ », à la Foire de Londres, en janvier, et à celle de Stockholm en mars. L’artiste réalise la première holographie en tant qu’œuvre d’art. Un journaliste du Point écrira : « Le rêve de Dali enfin réalisé. »

1986 : Art Review (Japan Art Publishing Firm) publie deux articles relatifs à son exposition au Palais des Congrès lors de la Biennale Internationale.

1987 : Du 3 juillet au 30 septembre, il expose au musée Rapin à Villeneuve-sur-Lot. La deuxième chaîne de la télévision française lui consacre un reportage lors du journal télévisé. Exposition personnelle à la galerie Râ. Le magazine américain OMNI publie de nombreux articles à son sujet. Il reçoit le Cube d’Argent et la médaille d’Argent de la Société des Artistes Français. Il est nommé Grand Chancelier du Mérite Belge-Hispanique (Palme d’Or, Promotion Reine Fabiola). Premier Prix du Festival International de Saint-Germain-des-Prés.

1988 : Après d’importants articles publiés aux États-Unis et au Japon, Di-Maccio met en place ses expositions au Japon, orchestrées par Asahi Shimbun, au Umeda Daimaru Museum (Osaka), au Onomichi city museum (Hiroshima) et au Odakyu Grand Gallery (Tokyo).

1989 : Du 15 avril au 7 mai, exposition à Thionville, puis à la galerie Râ à Paris.

1991 : Présentation d’un triptyque de 3 mètres sur 10,50 mètres à la galerie Râ à Paris. De nombreux reportages télévisés sur les chaînes françaises et des articles de presse lui sont consacrés. Il est invité d’honneur à Saint-Sébastien-sur-Loire.

1992 : Création d’une toile de 2 mètres sur 3,30 mètres pour l’exposition d’Art Visionnaire dans l’espace Pierre Cardin (Paris). Du 18 au 20 mai, sur l’invitation personnelle de Pierre Cardin, Gérard Di-Maccio participe à une prestigieuse exposition sur l’Art Visionnaire à la galerie Râ. Exposition à la Foire Paris Performance. Expositions au Japon organisée par Asahi Shimbun d’août à mai dans huit villes : Tokyo, Osaka, Kyoto, Kobe, Okayama, Hiroshima, Fukuoka et Shimonoseki.

1993 : Exposition à la galerie Râ, puis à la galerie De Griffioen (Anvers, Belgique).

1994 : Exposition à la galerie Elysées-Montaigne, Paris. Il présente à la presse la maquette de ce qui va devenir la plus grande toile du monde créée par un seul artiste (27 mètres sur 9 mètres).

1995 : Exposition à la galerie Elysées-Montaigne (Paris), puis à l’Opéra Gallery, à Singapour.

1996 : Di-Maccio travaille sur la réalisation de son œuvre monumentale dont la présentation est prévue pour 1997.

1997 : Exposition en Belgique à la galerie De Griffioen (Anvers), et aux États-Unis à la CFM Gallery (New York). Gérard Di-Maccio présente au public international, lors du EuropArt Show de Genève, son œuvre monumentale qui s’avère être la plus grande toile du monde. Trois ans de dur labeur pour aboutir à cette fresque sur l’humanité. Exposition en Tunisie au Cherif Fine Arts Gallery (Sidi Bou Saïd). En même temps, le ministre de la Culture de Tunisie sponsorise la présentation de l’œuvre monumentale à l’Acropolium (anciennement l’église de Saint-Louis) de Carthage. À l’issue de cette exposition, le Président de la Tunisie a attribué le titre de citoyen d’Honneur à Gérard Di-Maccio et l’a sollicité pour participer au développement culturel de son pays par la création d’une académie d’Art à Carthage.

1998 : Expositions à la galerie Jardin des Arts (Paris) puis à la galerie De Griffioen (Belgique) et à Gstaad (Suisse).

1999 : Ouverture de l’Espace Di-Maccio à Carthage. Ouverture de l’Académie d’Art Di-Maccio à Carthage (Tunisie).

2000 : Ouverture du Musée Di-Maccio à Osaka (Japon) où figurera désormais la plus grande toile du monde.

2001 : Exposition à la galerie Espace Di-Maccio (Sidi Bou Said, Tunisie). Très importante exposition à la Matignon Gallery (Chicago, USA) et Elliott Gamson Gallery (New York, USA). Exposition permanente dans les galeries Vieux-Saint-Paul (Saint-Paul-de-Vence), Sainte-Catherine (Honfleur), Alpage (Courchevel), Amis des Arts (Paris), Elysées (Paris).

2004 : Exposition à la Galerie Bartoux (Paris) puis à la galerie Mona-Lisa (Saint-Tropez).

2005 : Exposition à la galerie Elysées (Paris) du 14 avril au 29 mai. Exposition à la galerie Graal (Agen) du 23 juin au 13 août.

2005 : Exposition au West-Fries Museum (Hoorn, Hollande).

2006 : Expositions à la galerie Graal (Toulouse), au Haras de Gassin (Saint-Tropez), à la galerie Chem (Lille).

2007 : Exposition à la galerie Terre des arts (Paris, France). Exposition à IDAG Gallery (Antwerpen, Belgique). Exposition à la galerie Métamorphoses (Briançon).

2008 : Exposition à la galerie Jardin des Arts (Paris, France). Exposition au Festival de Cannes (Théoule, France) et à la Cafmeyer Gallery (Knokke, Belgique). Exposition à Utrecht Open Art Fair – Celesta Fine Art (Utrecht, Hollande). Exposition « Dreamscape Exhibition » (Amsterdam, Hollande). Di-Maccio crée deux sculptures pour l’Elephant Parade (Antwerpen, Belgique).

2009 : Exposition à la galerie Beeldkracht (Scheemda, Hollande), exposition à la galerie Hoche (Versailles), exposition à la galerie Gilles Febvre (Lyon) et à la galerie Jardin des Arts (Paris).

2010 : Double exposition à la galerie Graal (Agen et Toulouse) puis à la galerie Ces’Art (Paris). Ouverture du Musée Di-Maccio (Nikkappu) au nord du Japon.

Prix et distinctions

  • Médaille d’or de l’académie des sciences humaines des États-Unis.
  • 1er prix du festival international de Saint-Germain-des-Prés.
  • 1er prix de New York.
  • Grand prix humanitaire de France.
  • Médaille de la société de l’encouragement au progrès.
  • Commandeur avec palmes d’or de Paris critique.
  • Grand chancelier du mérite belge-hispanique palmes d’or, promotion Reine Fabiola.
  • Médaille d’or de l’Île-de-France et de la Seine-Saint-Denis.
  • Secrétaire du salon des indépendants et des artistes français.

Photos : © Gérard Di-Maccio

Billetterie 2024