Européens, sortez de la culpabilité !
Discours de Dresde de Jean-Yves Le Gallou à l’occasion de la réunion de Forteresse Europe le 16 mai 2016.
Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie. Les pères ont été culpabilisés. Puis les fils. Puis les petits fils. Et maintenant les arrières petits fils. Jusqu’à quand ?
Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables. Coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables aussi de la colonisation. Coupable enfin de l’esclavage. Coupables, toujours coupables.
Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies ni pratiqué l’esclavage !
Qu’importe car cette culpabilisation a perdu toute raison. Cette culpabilisation est le fruit d’une rééducation totalitaire. Elle s’appuie sur le système scolaire pour décérébrer les jeunes enfants et les médias de propagande – ce que vous appelez la « Lugenpresse » – pour domestique les adultes.
C’est cette culpabilisation qui contraint les peuples européens à accepter d’être toujours plus envahis : des Îles ioniennes au Cap nord, de Gibraltar à la Baltique. C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.
Ce grand remplacement de nos peuples et de notre civilisation ne doit pas conduire les Européens à s’opposer les uns aux autres mais à s’unir pour défendre leur civilisation commune, la civilisation européenne. Une civilisation dont ils doivent être fiers.
Je suis Français. C’est-à-dire que je suis un Européen d’expression française. Je suis fier de l’histoire et de la culture de mon pays. Mais je connais aussi tout ce que je partage avec mes frères européens. A commencer par cet héritage grec, romain, celte et germanique qui nourrit notre imaginaire. Je suis fier de Paris, de Versailles et de l’esprit français mais je sais ce que je dois en tant qu’Européen aux autres nations : par exemple que serait la musique européenne sans la famille Bach, l’immense Beethoven et le génial Wagner qui a mis en scène toute une mythologie européenne ? Et que serait la philosophie sans Kant, Hegel, Nietzsche et Heidegger ? Si j’étais Allemand, je serai fier d’appartenir à un peuple qui a tant donné à notre Europe.
Peuples européens, ne nous opposons pas sur des broutilles matérielles, des querelles économiques et monétaires, unissons-nous pour défendre notre civilisation. Unissons-nous pour rester nous-mêmes face à l’invasion qui tend à nous submerger.