Rencontre avec Georges Guiscard, nouveau porte-parole de l’Institut Iliade
« Très peu d’acteurs politiques, même à droite, osent remettre en cause les dogmes de l’universalisme et de l’égalitarisme et dépasser ce modèle suranné. L’Institut Iliade promeut un conservatisme ethnodifférencialiste, intransigeant avec ses fondamentaux tout en acceptant pleinement la diversité des peuples et des cultures. »
Normand, Français et Européen de souche, issu d’un milieu de « gauche », Georges Guiscard a été frappé par la réalité de la France contemporaine, s’engageant jeune et avec détermination dans la mouvance identitaire. Homme d’action autant que de pensée, il a publié l’essai Le Privilège blanc – Qui veut faire la peau aux Européens ? (sous le pseudonyme de Georges Guiscard, éd. La Nouvelle Librairie, 2021). Auditeur puis formateur et désormais porte-parole de l’Institut Iliade, il est un produit de sa méritocratie. Rencontre.
Cœurs rebelles : Bastien, quel est votre parcours au sein de l’Institut Iliade, qu’est-ce qui vous y a amené, qu’en avez-vous retenu ?
Georges Guiscard : Voilà bientôt dix ans déjà que je suis engagé dans le combat pour notre identité ethnoculturelle européenne. J’ai commencé par militer au sein du mouvement identitaire, pour qui la figure de Dominique Venner était une référence. En 2015, j’ai intégré la deuxième promotion, baptisée Don Juan d’Autriche, le vainqueur de la flotte ottomane à Lépante. Grâce à ce parcours, j’ai acquis une claire et haute vision de ce que nous sommes, des défis auxquels nous devons faire face, ainsi que la confiance absolue en notre capacité de les relever. J’ai pu découvrir un réseau actif de personnes engagées, de tous âges et de tous milieux, aussi capables que décidées, avec qui œuvrer à la renaissance européenne.
Vous êtes un produit de la méritocratie de l’Institut Iliade, que vous avez chevillé au corps. Concrètement, qu’est-ce qui, selon vous, fait notre singularité ?
L’Institut Iliade a deux atouts majeurs. Tout d’abord, une action métapolitique complète : formation, réflexion, diffusion. La formation, cœur de l’Institut, a pour objet l’édification intellectuelle et éthique de jeunes Européens appelés à essaimer dans la société civile ou l’arène politique pour diffuser notre vision du monde. Trois cent cinquante jeunes ont ainsi déjà été formés ou sont en formation. La réflexion ensuite, car l’Institut ne se repose pas sur ses acquis mais forge de nouveaux mots, propose de nouvelles idées et ouvre des perspectives politiques neuves. La diffusion enfin, via notre site, notre colloque annuel et les livres que nous éditons. C’est ce qui permet à l’Iliade, ensuite, d’être à la pointe du combat métapolitique. Prenez par exemple le modèle de l’assimilation. Très peu d’acteurs politiques, même à droite, osent remettre en cause les dogmes de l’universalisme et de l’égalitarisme et dépasser ce modèle suranné. L’Institut Iliade promeut un conservatisme ethnodifférencialiste, intransigeant avec ses fondamentaux tout en acceptant pleinement la diversité des peuples et des cultures. C’est cela qui permet d’assumer vouloir préserver et surtout préférer les nôtres sans balbutier au moment d’affirmer une réalité ethnoculturelle qui, déjà, est l’enjeu central de notre temps et dont l’importance ne fera que croître.
Vous serez amené dans les mois qui viennent à défendre les positions de l’Institut Iliade mais aussi à promouvoir nos initiatives. Sans tout dévoiler, quelles sont les priorités de l’Institut Iliade pour l’année à venir?
La principale est évidemment notre colloque annuel, « Face au déclin anthropologique, vivre en Européen », qui sera un des rendez-vous de l’année (le samedi 15 avril 2023 à la Maison de la chimie à Paris). Artificialisation de nos modes de vie, chute de la fécondité et du QI, dépendance technologique et omniprésence des écrans, androgynisation des corps, « transidentité » et confusion des sexes… Ses expressions sont nombreuses. Un exemple: le télétravail généralisé, pour ceux qui ont pu y avoir recours, a révélé l’inanité de nombreuses activités professionnelles. C’est ce que l’anthropologue américain David Graeber avait désigné comme étant des « métiers à la con » (bullshit jobs), superficiels et pour la plupart à peu près inutiles, remettant profondément en cause, chez ceux qui les occupent, le sens qu’ils donnent à une existence assez vide par ailleurs. La grande ville, si elle permet l’essor économique, n’est-elle pas en même temps cause de dégénérescence anthropologique, c’est-à-dire tout à la fois biologique, culturelle et morale ?
L’Institut Iliade ne se contente jamais du seul constat : nous apportons des solutions. Nous allons créer un pôle études, dont les travaux, pluridisciplinaires, orienteront les décideurs publics, et poursuivre notre développement international avec plus de partenariats intellectuels et éditoriaux. Quant au reste… nos Jeudis de l’Iliade à la Nouvelle Librairie, des présentations de l’Institut à Naples et Barcelone, des livres à paraître dans nos cinq collections… L’année sera riche.
Un dernier mot ?
Aux plus jeunes : postulez aux formations de l’Institut Iliade ! Ne vous laissez pas impressionner, elles sont très accessibles. Vous rejoindrez une communauté de valeurs et d’action unique en France. Aux autres : l’Institut a besoin de votre soutien. Faites un don, achetez nos livres ou nos tirages d’art. En nous aidant financièrement, vous nous permettez de former des cadres de la renaissance européenne et de développer notre action pour continuer d’influencer le débat public. Ce sont près d’une vingtaine de stagiaires qui ont bénéficié d’une bourse Iliade grâce à vos dons. L’argent ne doit pas être un frein à la formation et au combat.
Entretien paru dans le n°2 de Cœurs Rebelles, la lettre d’information périodique de l’Institut Iliade. Pour recevoir gratuitement les prochains numéros, cliquez ici.