Institut Iliade

Accueil | Itinéraires européens | Sur les pas de saint Colomban

Sur les pas de saint Colomban

Sur les pas de saint Colomban, pérégrinations spirituelles au pays des Vosges saônoises.

Sur les pas de saint Colomban

« Nous sommes, en effet, les membres d’un même corps, Gaulois, Bretons ou Ibères … »
Saint Colomban, lettre à un concile gaulois.

Pays : France
Région : Franche-Comté (Haute-Saône)
Thématique générale du parcours : Spiritualités et histoire de saint Colomban dans la région de Luxeuil-les-Bains.
Mode de déplacement : À pied, faisable en VTT.
Durée du parcours : nombre de jours, nombre d’heures par jour : Circuit avec retour au point de départ à faire sur 2 jours, 7 heures par jour sans les pauses.
Difficulté du parcours : Randonneur intermédiaire, non accessible à une poussette, trop long pour des enfants.
Dénivelé : 780m positifs et négatifs répartis sur les deux jours. Longueur : 50 km. Altitude min : 295 m. Altitude max : 520 m.
Période possible : Toute l’année, chaque saison apporte un regard nouveau sur les étangs. Je recommande l’automne, attention à la neige possible en hiver.

Présentation géographique

Les Vosges saônoises (ou comtoises) sont une région naturelle (pays traditionnel de France) où se rencontrent le territoire de la Franche-Comté hérité des Séquanes et la partie sud du massif des Vosges. La région offre une multitude de paysages. Elle est particulièrement forestière, pleines de collines, de montagnes et surtout d’étangs ! En effet, lorsque le dernier glacier s’est retiré il y a 12 000 ans, il a entrainé la formation de marécages, de tourbières et d’environ 850 étangs, ce qui vaut à la zone le nom de « région des 1000 étangs » en référence à la région des 1000 lacs en Finlande. L’évocation est telle que vous pouvez réaliser un itinéraire nommé « circuit de la petite Finlande » où le dépaysement vous déboussole mais vous charme terriblement.

Depuis longtemps, ces étangs sont entretenus par l’homme afin d’y pratiquer la pisciculture. Cette myriade de plans d’eau a façonné une implantation humaine très clairsemée donnant une profusion de lieux-dits et de fermes isolées. Les maisons traditionnelles sont bâties entièrement en grès rose typique du massif des Vosges, offrant des camaïeux de rose, de violet, d’orange et de rouge.

Les vallées du territoire sont traversées par de multiples rivières et ruisseaux découlant de sources des montagnes qui parfois se jettent dans des sauts et cascades. Cette force aquatique sera utilisée dans de nombreuses activités artisanales puis industrielles : moulins, scieries, verreries, forges, mines… mais aussi dans le soin des corps et des âmes car la petite ville de Luxeuil-les-Bains est une cité thermale vieille d’au moins 2500 ans.

Cadre historique et culturel

Cette région est occupée depuis l’antiquité par les Séquanes, ancêtres des Francs-Comtois. La ville de Luxeuil-les-Bains était un oppidum nommé Luxovium, qui tirait son nom du dieu Luxovios, vénéré pour ses eaux sacrées et guérisseuses qui coulent et jaillissent encore aujourd’hui. Luxovium prospéra durant la période gallo-romaine, devenant la troisième ville la plus importante de Sequanie. Mais la chute de l’empire Romain viendra tout balayer : Attila et ses Huns ravageront la région et bruleront la ville. Pendant plus d’un siècle et demi, elle perdra de sa vitalité et ne se réduira qu’à une poignée d’habitants, la forêt recouvrira le pays et le lierre poussera sur les pierres païennes antiques des sources de Luxovium… jusqu’à l’arrivée d’un personnage fondateur : saint Colomban. Ce moine irlandais arrivera avec ses 12 compagnons dans la région vers 590. Selon l’hagiographe Jonas de Bobbio dans Vita Columbani, l’abbé irlandais et ses compagnons s’installèrent dans « un vaste désert nommé Vosges, où se trouvait un poste militaire (castrum romain) en ruine depuis longtemps, auquel une tradition ancienne donnait le nom d’Annegray ». Les découvertes récentes nous indiquent que les lieux n’étaient pas tant désertiques mais il est indéniable que Colomban a refondé et redynamisé la région comme nul autre. Défrichement des bois, constructions, accueil des malades, formation de moines… ce fut le début de l’œuvre civilisatrice de Colomban. Peu de temps après, il créa une abbaye à Luxeuil qui devint rapidement l’une des plus puissantes et des plus influentes d’Occident à cette époque, faisant de saint Colomban l’un des pères du monachisme occidental. Il redécouvrit les sources luxoviennes, faisant littéralement renaître la ville de ses cendres. Dans une période de troubles et d’incertitude que fut le haut moyen-âge, Colomban proposa des règles strictes, prônant le dépassement de soi permanent à ses disciples et surtout à lui-même, visant l’abnégation et la perfection totale. Une fois sa communauté établie à Annegray, Colomban aimait se retirer dans le « désert » où il y découvrit une grotte. Selon son hagiographie, il chassa l’ours qui y résidait et y fit jaillir une source. Il aimait s’y recueillir seul avant les grandes fêtes.

Aujourd’hui, le plafond de la grotte s’est effondré et il vous faudra l’enjamber pour atteindre son fond. Sur ce lieu, une chapelle de style néo-roman fut construite en 1872 sur une pierre creusée, « le lit de Saint Colomban », où vous pourrez vous allonger comme le veut la tradition. Cet endroit paisible situé sur la commune de Sainte-Marie-en-Chanois est propice à la méditation. Encore aujourd’hui, les habitants viennent souvent pour confier leurs prières à Saint Colomban et remplir leurs bombonnes de cette eau miraculeuse.

Colomban donnera des disciples de renom : saint Eustache, saint Valbert, et saint Romaric, ce dernier ira fonder un monastère à quelques kilomètres au nord, sur une montagne, y apportant son influence celtique et donc druidique. La ville voisine prendra son nom : Remiremont (Romaric-Mont).

Saint Colomban est aujourd’hui le saint patron des motards et de la ville de Luxeuil. Son voyage de toute une vie ira de l’Irlande à l’Italie, en passant par la Cornouaille, la Bretagne, la Gaule, l’Allemagne, la Suisse, et l’Autriche. Mais il est aussi considéré comme l’un des pères de l’Europe. Déjà à son époque (fin du VIe et début du VIIe siècle), il évoque plusieurs fois le mot « Europe » qu’il a pu écrire dans ses lettres envoyées au pape. Mais Colomban sera également le premier à parler de l’Europe comme d’une communauté de peuples et non uniquement comme d’un simple territoire. Faisant siennes les paroles du Christ, « nous sommes tous membres d’un seul corps », il est incontestable que Saint Colomban ait contribué par sa vie à l’unité religieuse et culturelle des peuples européens.

Deux statues de ce personnage ont été érigées à Luxeuil, l’une devant la basilique, et l’autre placée au centre de la cour d’honneur de l’abbaye et qui porte l’inscription suivante :

Saint Colomban / le grand moine irlandais / fondateur et patron de Luxeuil / 540 – 615 / Apôtre à l’âme de feu / infatigable marcheur à l’étoile / il rayonna comme un soleil radieux / sur tout le haut moyen-âge / sa foi conquérante, sa volonté de fer, son héroïque sainteté, son art de mettre en valeur toutes les richesses de l’âme humaine, par le silence, la prière, l’effort personnel et l’obéissance, son sens social merveilleux qui, dans chacune des fondations où il ébauchait la cité de son rêve, élevait à côte du monastère où l’on travaille, l’église où l’on prie et l’école où l’on s’instruit, sa prodigieuse personnalité enfin, ont fait de lui, en des siècles encore à demi barbares le sauveur de la civilisation / c’est pour mieux rappeler son rôle magnifique que les anciens élèves de l’école saint Colomban, groupés autour de Mgr Dubourg, archevêque de Besançon, le 20 juin 1939, lui ont dédié cette statue de bronze, conçue par le chanoine roy, supérieur de leur maison, sculptée par Eugène Traut de Belfort, fondue par Paul Balland de Luxeuil. C’est pour mieux glorifier son nom qu’ils l’ont dressée dans la cour d’honneur de l’antique abbaye au cœur même de toutes les fondations colombaniennes elle est restée là pendant toute la guerre. Fasse Dieu qu’elle y demeure toujours comme le signe visible de la protection de notre saint patron sur le petit séminaire qui s’abrite auprès d’elle dans les restes de l’ancien monastère pour garder son souvenir et ranimer la flamme.

Description de l’itinéraire

Le circuit sur les pas de saint Colomban forme une boucle passant par quelques lieux emblématiques de sa vie sur les terres des Vosges saônoises. Vous passerez la nuit à la Chapelle Saint-Colomban à Sainte-Marie-en-Chanois à mi-parcours.

  • Pour le départ, rendez-vous à Luxeuil-les-Bains. Garez-vous au pied de la basilique Saint-Pierre, sur le parking à l’angle des rues du Sergent Bonnot et Henri Guy (il y a un monument aux morts des grandes guerres sur ce parking). Une statue de Saint Colomban se trouve devant la basilique, gardez-vous la visite de l’édifice pour le retour, les vitraux et l’orgue sont splendides.
  • La basilique dans votre dos, descendez la rue Henri Guy jusqu’au rond-point derrière l’abbaye, prenez la rue Saint-Colomban, traversez deux ronds-points en suivant toujours la rue Saint-Colomban. Arrivé au bout, tournez à gauche sur la rue Léon Bourgeois qui est indiquée comme une impasse. Prenez le chemin qui la prolonge, vous passerez sous un pont. Arrivé au bout, tournez à gauche, passez devant l’aire de jeux et tournez deux fois à droite. Vous entrez dans la forêt du Banney via ce long chemin droit. Vous apercevrez parfois de vieux pavés sous le chemin. Cette route gorgée d’histoire se nomme « la route Napoléon (III)» qui était traversée par l’empereur et l’impératrice pour se rendre aux thermes de Plombière. Elle appartenait aux moines de Luxeuil avant la Révolution et une voie romaine s’y trouvait avant eux. Sept sources s’y trouvent parfois aménagées en fontaine, la corporation médiévale des Charbonniers s’étaient même constituée en société secrète.
  • Repérez le balisage avec un petit moine qui marche ou alors le balisage « Via Colombani » avec un QR code. C’est « le chemin des moines » qui vous mènera au lieu de bivouac. Vous allez traverser le village de Saint-Valbert : entrez dans son église lumineuse et accueillante pour admirer les vitraux de Saint Colomban et de son héritier Saint-Valbert. La statue de Saint Romaric est également présente dans cette église. Suivez le balisage jusqu’à arriver à l’ermitage Saint-Valbert. Vous pourrez entrer dans la grotte où il s’était fait ermite. Voyez la source et son entrée monumentale ornées des armes de l’abbaye. Au Moyen-Âge des milliers de pèlerins y venaient pour y boire son eau. Faites de même et appréciez le calme du lieu.
  • Traversez l’ermitage en suivant le balisage, vous passerez devant d’anciennes carrières dans la forêt qui ont servies pour les sarcophages de la nécropole mérovingienne de Luxeuil. Une fois sorti, traversez le hameau de « Chapendu » où vous longerez les vergers de cerisier typiques où est produite la cerise noire de Fougerolles. Le nom « Chapendu » viendrait de Cape-pendu, vêtements que Colomban et ses disciples suspendaient lors du travail afin de défricher les lieux. Votre chemin traverse la D18 où vous reprendrez la forêt. Suivez toujours le balisage. Si vous avez un GPS, vous pouvez faire un détour afin d’aller voir la « Pierre Miche » : la légende raconte que les traces de ce rocher correspondent à la pose d’un pied, d’une miche de pain et d’une bouteille par Saint-Colomban lorsqu’il faisait une pause dans son travail. Passez devant l’étang du Sommepey et tournez à droite juste avant l’étang du Trésurier. Passez devant la pierre du Mouton. Elle comporte de nombreuses inscriptions hétéroclites, et les béliers étaient, d’après la légende, jetés et tués contre celle-ci. A partir de là, le balisage du petit moine peut être remplacé par un rond jaune, les deux conviennent pour rejoindre Raddon.
  • Une fois arrivé à Raddon, quittez le gymnase en prenant la rue du Stade et continuez tout droit jusqu’à traverser le Raddon sur le pont de la rue du Moulin. Poursuivez tout droit jusqu’à atteindre la rue du Lieutenant-Colonel Boigey. Tournez à droite puis, un peu plus loin, à gauche dans la rue du Rang de Fahys. Suivez cette rue jusqu’à rencontrer, sur votre gauche, un départ de sentier fléché : Pierre aux Sacrifices, aussi nommée la pierre des Gaulois. Suivez le chemin qui monte assez fortement. Partez à droite à la rencontre d’un chemin arrivant de la gauche. Un peu avant une fourche, vous arriverez à la Pierre aux Sacrifices. Elle se trouve un peu en surplomb, sur la gauche. À vous de chercher d’où elle tire ce nom.
  • À la fourche, prenez le chemin de gauche. Continuez droit devant vous et ignorez un premier chemin qui coupe le vôtre perpendiculairement. Continuez à monter jusqu’à un petit replat. Prenez alors un chemin vers la droite qui plonge littéralement sur Amage. Longez la route qui traverse le village en direction de l’est. Après le panneau de fin d’agglomération, tournez à droite puis à gauche sur le Chemin de Saint Roch jusqu’à atteindre la chapelle dédiée au même saint. Faites une pause dans cet oasis de verdure au milieu des champs.
  • Reprenez le chemin à droite en direction de Sainte-Marie-en-Chanois. Une fois au village, prenez la rue de Saint-Colomban et passez le long du cimetière. Arrivé devant la montée, à l’aire de stationnement de camping-car, deux choix s’offrent à vous : soit vous continuez tout droit sur cette route et vous arriverez à la chapelle en suivant le fléchage, soit vous prenez à droite la rue de la Colonge et tout au bout, un chemin qui monte à gauche vous mènera à une piste de parapente puis à la chapelle Saint-Colomban. Vous passerez la nuit ici. Appréciez la vue et profitez du calme et de la sérénité de ce lieu où Saint-Colomban se retirait pour méditer et prier.
  • Remplissez vos gourdes à la source et démarrez tôt le lendemain. Remontez la route au nord puis tournez à droite au carrefour plus loin. Arrivé près d’un étang, longez-le en prenant à droite, allez toujours tout droit sur la route goudronnée en direction de Ferrière le Bas. Une fois en bas, traversez la D6 pour découvrir la cité de caractère Faucogney-et-la-Mer. Explorez le centre bourg jusqu’à l’église puis longez la grande rue. Apercevrez-vous une des rares maisons à avoir été épargnées par l’annexion française en 1674 et la brèche qu’ont fait les Français dans les murailles aujourd’hui située entre la mairie et l’office de tourisme ? Enfin, longez la route D72 pendant environ 1 km puis tournez à gauche et suivez les fléchages pour monter sur la montagne Saint-Martin. Au sommet se trouve un des cimetières les plus vieux de France : les tombes y sont remarquables et émouvantes. Le chemin que vous empruntez était autrefois celui emprunté lors des cérémonies d’obsèques où le corbillard était tiré par des bœufs ou des chevaux. On montait à pied à l’église par le chemin des morts. Un buste de Diane a également été retrouvé sur ce sommet. Non loin de là, à l’est, se trouve un bois nommé « Bois de Jupiter ».
  • Reprenez votre route en tournant à gauche à la fourche et redescendez progressivement vers Annegray. Une fois sur la route prenez d’abord à gauche puis à droite sur le Clos de la Place puis encore à gauche. Descendez la route le Breuil d’Annegray et vous arrivez à la Chapelle Saint-Colomban d’Annegray, sur le lieu du tout premier monastère de Saint-Colomban construit sur un ancien castrum romain à son arrivée.
  • Longez la montagne par la D139, traversez la Voivre qui tire son nom de la Vouivre, créature légendaire comtoise ornée d’une escarboucle sur le front qu’elle repose lorsqu’elle se baigne. Si vous n’êtes pas sûrs, continuez sur la route jusqu’à la Proiselière-et-Langle, sinon prenez un chemin qui s’engage dans les champs après avoir longé la montagne de la Voivre pour passer par Les Fessey où vous prendrez à droite au monument aux morts. Une fois à la Proiselière-et-Langle continuez toujours tout droit, laissez le pont sur votre droite, continuez sur la D311, puis tournez à gauche sur la rue du Ruisseau de la Goutte, puis prenez le chemin forestier à gauche près d’une maison. Après 1 km, restez toujours sur la route jusqu’à arriver à un croisement. Prenez à gauche sur la rue des Près Lajux puis reprenez 50m plus loin un sentier à droite qui vous fera passer entre 2 étangs. Une fois les étangs passés, tournez à gauche sur la route et continuez toujours sur celle-ci jusqu’à tomber sur un croisement plus gros. A celui-ci, prenez à droite puis tout de suite à gauche vers les chalets de la Bruyère. Continuez toujours tout droit pour atteindre Esboz-Brest, longez sa chapelle et son cimetière pour ensuite tourner à gauche. Après un petit kilomètre, tournez à droite sur un chemin qui mène à L’étang neuf. Slalomez entre les étangs et allez toujours tout droit. Arrivé sur la D311, prenez la direction de Froideconche à droite.
  • Une fois arrivé à Froideconche, prenez à gauche et rejoignez le centre bourg. Passez devant l’église. Après le monument aux morts, tournez à gauche. Au croisement, prenez la rue de la Brigade Alsace Lorraine. Au bout, prenez un chemin partant vers la gauche. Au bout de ce chemin, prenez à gauche pour passer sous le pont. Puis remontez vers Luxeuil. Arrivé au croisement routier, prenez à gauche et après 50m prenez à droite puis grimpez cette dernière pente. Une fois sur la rue Aristide Briand, prenez la direction du centre-ville historique. S’il vous reste du temps, profitez-en pour vous restaurer et visiter le centre-ville riche de son histoire.

Galerie photos

Activités connexes

À Luxeuil-les-Bains

  • Abbaye de saint Colomban et basilique Saint Pierre.
  • Site archéologique majeur : l’Ecclésia. Ruines découvertes en 2006.
  • Musée d’histoire de la Tour des Échevins.
  • Musée du Combattant de la Haute-Saône.
  • Conservatoire de la dentelle.
  • Musée du peintre Jules Adler.

Proche de Luxeuil

  • Sentier de randonnée pour les amoureux de la nature : Boucle de la petite Finlande au cœur des 1000 étangs.
  • Musée de la montagne à Haut-du-Them-Château-Lambert.
  • Les mines de cuivre du Thillot et son musée (88).
  • Musée de la carte postale de Haute-Saône à Faucogney.

Cartographie

Bibliographie

  • Jonas de Bobbio, Vie de Saint Colomban et de ses disciples, Éditions du Cerf, 2015
  • Frédéric Kurzawa, Saint Colomban : Et les racines chrétiennes de l’Europe, Éditions Pierre Téqui, 2015.
  • Gilles Cugnier, Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés : Volume 3 – Les trois derniers siècles, Les Amis de saint Colomban, 2005

Accès et données GPS

Données GPS du point de départ : Parking : 47.817321, 6.382480 Luxeuil-les-Bains, 70300

Donnée GPS du point de bivouac : Chapelle Saint Colomban : 47.839337, 6.531595 Sainte-Marie-en-Chanois, 70310

Matériel spécifique, équipement

  • De bonnes chaussures de randonnée plutôt non-montantes car quelques passages sur route.
  • Au moins 1,5 litre d’eau par personne (il y a des points d’eau sur le parcours).
  • Matériel de bivouac pour la nuit (possibilité de faire un feu).

Art de vivre

Vous pourrez apprécier votre séjour en totale immersion, y compris pour les papilles, en vous procurant des spécialités locales telles le jambon de Luxeuil, le gandeuillot de Fougerolles, du brési, du comté, de la cancoillotte et en dessert des biscuits de Montbozon, une tarte aux myrtilles ou bien encore les délicieuses griottines ! Lors de ses repas frugaux en retraite Colomban consommait des « bleuets » mot local pour désigner les myrtilles.

Vous pourrez vous procurer tout cela et plus encore à Esprit Paysan notamment, un magasin de producteurs en vente directe, ce qui soutiendra nos agriculteurs (16 rue du 19 mars 1962 à Froideconche 70300).

Liens

Année où cet itinéraire a été parcouru

2024