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Parution : “La société de propagande”, de Jean-Yves Le Gallou

L’auteur nous rappelle habilement que la propagande a toujours été un levier puissant dans le but d’assurer la cohésion des sociétés humaines. Il nous montre cependant au fil des pages, comment la société occidentale a imposé une propagande massive et mondiale qui vise avant tout à fragmenter les identités traditionnelles pour faire muter chacun d’entre nous en citoyen du monde.

Parution : “La société de propagande”, de Jean-Yves Le Gallou

Dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, il est une réalité que les nowhere aiment à nier en ce qui les concerne, mais qu’ils n’hésitent pas à lancer pour qualifier l’attitude des hommes enracinés : la propagande. Dans ce dernier ouvrage, Jean-Yves Le Gallou revient sur ce terme et nous livre un manuel de survie pour lutter contre ce qu’il nomme un « goulag mental ».

L’auteur nous rappelle habilement que la propagande a toujours été un levier puissant dans le but d’assurer la cohésion des sociétés humaines. Il nous montre cependant au fil des pages, comment la société occidentale a imposé une propagande massive et mondiale qui vise avant tout à fragmenter les identités traditionnelles pour faire muter chacun d’entre nous en citoyen du monde. Ainsi Jean-Yves Le Gallou évoque cette propagande mondiale qui touche tout le monde à travers les médias. Ces derniers, devenus mondialistes et réduisant les événements locaux à leur portion congrue, appliquent une propagande professionnelle et méthodique à coup de simplification, défiguration, contagion ou encore d’émotion. Allant bien au-delà des seules dépenses de publicité, Jean-Yves Le Gallou estime que les dépenses de propagande se montent à 5% du PIB des pays du monde occidental. Elles permettent à l’idéologie arc-en-ciel de se mettre en place : les minorités – ethniques, religieuses, sexuelles – et les lobbys imposent ainsi leurs lubies. Le progressisme et le wokisme gagnent du terrain et l’on obtient une société liquide, faite de MHI : une matière humaine indifférenciée.

Cette propagande totalitaire d’un cercle restreint de dominants sur une masse de dominés passe par tous les canaux possibles : sciences, statistiques, sondages, édition, art… L’auteur épingle en particulier le 7e art et le temple hollywoodien de cette propagande massive. Peu à peu la toile se révèle à nos yeux : nous sommes bel et bien enfermés dans un goulag où l’on nous dicte ce que l’on doit manger, faire… et penser… Cette prison pourra sembler dorée à certains de nos concitoyens tant ils y sont habitués : la propagande, comme le rappelle Jean-Yves Le Gallou, agit dès l’école et l’ensemble de nos institutions est dorénavant sous l’emprise de cette machine de guerre. Par l’effet d’une logique totalitaire, nombreuses sont les entreprises qui, loin de s’opposer à ce rouleau compresseur, renforcent même sa lourdeur.

Nous nageons dès lors dans les eaux troubles et tiédasses du progressisme, à travers les miasmes du conformisme, nous heurtant aux rochers de la censure et nous enfonçant dans les sables mouvants du soft-totalitarisme.

Une fois le constat dressé, que faire ? C’est dans la dernière partie de son ouvrage que Jean-Yves Le Gallou nous propose son plan de bataille pour résister au « moulag » : le goulag mental dans lequel nous devons évoluer. Entrer en résistance signifie tout d’abord pour lui avoir le cœur rebelle. À l’image de Dominique Venner, qu’il cite :

« Être rebelle […], c’est être à soi-même sa propre norme. […] Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. […] Dans les revers, ne jamais se poser la question de l’inutilité d’un combat perdu. »

La dissidence qui s’en suivra passera par le retour aux humanités, essentielles aux yeux de Jean-Yves Le Gallou, ainsi que par une rigueur de tenue et un retour au réel et à la nature. Mais l’auteur n’arrête pas là son combat : la dissidence devra entraîner mécaniquement une sécession médiatique, territoriale, éducative et politique afin d’arriver à la reconquête de ce qui nous appartient en mettant en avant les valeurs européennes : liberté et identité, incarnation et tradition.

Jean-Yves Le Gallou achève son programme de reconquête en 21 points par ce dernier : courage ! courage ! courage ! rappelant un vers d’Homère :

« Du combat, seuls les lâches s’écartent. »

À l’issue de cette lecture, et désormais conscients des barreaux qui nous enferment, nous sommes mieux armés pour résister au progressisme et à son projet d’annihilation de la civilisation européenne.

À propos de l’auteur

Jean-Yves Le Gallou est énarque et essayiste, président de Polémia et cofondateur de l’Institut Iliade. Il est notamment l’auteur, chez Via Romana, de La Tyrannie médiatique, du Dictionnaire de novlangue (avec Michel Geoffroy) et d’Européen d’abord – Essai sur la préférence de civilisation ; et du Manuel de lutte contre la diabolisation dans la collection Cartouches de l’Institut Iliade. Il anime chaque semaine l’émission « i Media » sur TV Libertés.

Caractéristiques techniques

Jean-Yves Le Gallou, La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, La Nouvelle Librairie éditions, 2022, 102 p., 9 €.
ISBN 978-2-493898-44-9

Collection Cartouches

La collection Cartouches de l’Institut Iliade, publiée aux éditions de la Nouvelle Librairie, et dirigée par Guillaume Travers, vise à réunir de brefs textes utiles à la poursuite de combats politiques et métapolitiques. Dans un style incisif, ces essais sont autant de munitions intellectuelles pour inspirer la vie et l’action militante des jeunes Européens. Ils manifestent le souci permanent d’allier esthétique et éthique, posent des repères et proposent des réflexions qui doivent guider l’action. À ce titre, ils sont particulièrement précieux pour de jeunes hommes et femmes en quête de valeurs, de racines, de transmission. Les “cartouches” de l’Institut Iliade sont polies et ajustées pour faire face aux enjeux de notre temps.