Audio : Le romantisme allemand : quand la Beauté sauve l’État
Le romantisme ne se limita pas à « l'épanchement du songe dans la vie réelle », suivant l'expression de Nerval.
Le romantisme ne se limita pas à « l'épanchement du songe dans la vie réelle », suivant l'expression de Nerval.
Deux siècles après sa naissance, Petőfi occupe une place de choix dans le panthéon national hongrois. Il fut le héraut du romantisme, du nationalisme et des aspirations libérales de son temps. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Il est prodigieux que si peu de temps après le typhon révolutionnaire, il se soit trouvé un génie capable de réaliser la synthèse parfaite de l’ancienne société monarchique et des apports positifs de la Révolution.
« C’est là le seul homme de Prusse », dira Napoléon de Louise, l’épouse de son adversaire malheureux Frédéric-Guillaume III.
Le romantisme, on le sait, a été un mouvement tourné vers les traditions, après les excès rationalistes du siècle des Lumières – et l’on ne saurait trop conseiller aux jeunes Européens d’aujourd’hui d’en explorer les recoins.
À Vienne, au seuil du XIXe siècle, la musique est partout. Eduard Bauernfeld, un observateur de l’époque, note : « Chaque coin est plein de musiciens qui jouent pour le peuple. Personne ne veut manger son Bratl à l’auberge, s’il n’y a pas en même temps de la musique. »
La valse viennoise, danse du patrimoine européen, est souvent représentée comme une danse aristocratique ou bourgeoise, un symbole de la haute société. Mais qu’en est-il vraiment ?
Dans ses quatrains décasyllabiques, Rimbaud exprime une triple permanence, caractéristique de la mentalité européenne : celle de la forêt, figure de la pluralité fondamentale de la nature, repaire de tous les mystères et de tous les possibles – de toutes les libertés.