La Décadence, de Julien Freund
La décadence n’est pas pour Julien Freund un objet polémique. Elle est un phénomène naturel — et banal — auquel aucune civilisation ne peut prétendre échapper.
La décadence n’est pas pour Julien Freund un objet polémique. Elle est un phénomène naturel — et banal — auquel aucune civilisation ne peut prétendre échapper.
Selon Julien Freund, Georges Sorel (1847-1922) est certainement le plus grand théoricien politique français du XXe siècle.
Les très dynamiques éditions de la Nouvelle Librairie ont été particulièrement inspirées d’éditer il y a quelques mois un ouvrage qui s’avère aujourd’hui essentiel pour rendre intelligibles les débats politiques et idéologiques du moment.
S’il est vrai que Mussolini s’est réclamé de Sorel, on peut en dire autant de Gramsci et d’autres théoriciens marxistes. À vouloir lui assigner une quelconque étiquette, on passe à côté de l’œuvre de ce penseur inclassable.
Ce texte constitue l’introduction au livre de D.N. Pavón, "La loi de fer de l’oligarchie". Il s’agit d’un texte important, à la fois leçon de science politique, par nature intemporelle, et réflexion indispensable au décryptage du réel en ces « temps de confusion ».
Paul Valéry déclarait en 1919 : « Nous autres civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles ». C’est aussi ce qu'Oswald Spengler affirme avec force.
L’Europe représente aujourd’hui la seule région du monde dont les frontières ne sont pas défendues. L’Europe n’est pas défendue car l’Union européenne n’a pas de projet européen.
L’indécence de notre époque ne provient non pas d'un excès, mais bien d’un déficit de frontières. S’il n’y a plus de limites à c’est parce qu’il n’y a plus de limites entre.