Les très dynamiques éditions de la Nouvelle Librairie ont été particulièrement inspirées d’éditer il y a quelques mois un ouvrage qui s’avère aujourd’hui essentiel pour rendre intelligibles les débats politiques et idéologiques du moment.
S’il est vrai que Mussolini s’est réclamé de Sorel, on peut en dire autant de Gramsci et d’autres théoriciens marxistes. À vouloir lui assigner une quelconque étiquette, on passe à côté de l’œuvre de ce penseur inclassable.
Ce texte constitue l’introduction au livre de D.N. Pavón, "La loi de fer de l’oligarchie (Pourquoi le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple est un leurre)". Il s’agit d’un texte important, à la fois leçon de science politique, par nature intemporelle, et réflexion indispensable au décryptage du réel en ces « temps de confusion ».
Paul Valéry déclarait en 1919 : « Nous autres civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles ». C’est aussi ce qu'Oswald Spengler affirme avec force.
L’Europe représente aujourd’hui la seule région du monde dont les frontières ne sont pas défendues. L’Europe n’est pas défendue car l’Union européenne n’a pas de projet européen.
Si l’illusion mondialiste soutient que les frontières sont non seulement contraignantes mais encore inutiles, nous allons tenter de montrer par cette intervention en quoi ces dernières sont au contraire un indispensable outil de distinction permettant aux cultures et aux civilisations de s’épanouir et de se développer davantage en paix.
Fiers d’être Européen ? C’est un contrat ambitieux. Mais qu’est-ce que cela signifie, au juste, être Européen, ou vivre en Européen ? Il est de bonne pédagogie, face à une telle question, de suivre un conseil de Machiavel.