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Meudon, sur les pas de Wagner, de Rodin et de Céline

« La grande joie de Rodin est maintenant d’acheter des beaux antiques ; aussi Meudon est plein de choses merveilleuses, de vieilles pierres brisées, dans le jardin, […] les ateliers et les pièces de travail. » Rainer Maria Rilke, lettre à Clara Westhoff, 29 septembre 1905
« Dans les dernières lignes qu’il ait tracées avant sa mort, Céline annonce l’arrivée des Chinois sur les coteaux de Meudon. » Lucien Rebatet, in « D’un Céline l’autre », Cahiers de l’Herne, 1972

Le mont Beuvray, une montagne occupée par un oppidum gaulois et recouverte par une forêt
Meudon, sur les pas de Wagner, de Rodin et de Céline
Pays : France
Région : Ile de France
Thématique générale du parcours : Itinéraire urbain, sur les pas de Rabelais, d’Armande Béjart, d’Auguste Rodin, de Richard Wagner et de Louis-Ferdinand Céline. Sans oublier le monde scientifique et technique avec l’Observatoire, la tour de Marcellin Berthelot et le hangar Y.
Mode de déplacement : A pied.
Durée du parcours : Une journée. Ne pas hésiter à revenir pour consacrer plus de temps à la visite des musées.
Difficulté du parcours : Facile, accessible en famille, avec de nombreux passages sans voiture : sentes, sentiers, ruelles et passages font tout le charme de Meudon. Montées et descentes fréquentes. Si vous ne parvenez pas à vous procurer un plan détaillé de la ville, vous activerez la géolocalisation de votre mobile.
Période possible : Toute l’année. Certains sites ne sont ouverts à la visite que lors des Journées du patrimoine.

Présentation géographique

La commune de Meudon s’étend d’un méandre en rive gauche de la Seine (23 m), aux hauteurs boisées du plateau (179 m). Elle fait partie du département des Hauts-de-Seine. Son sous-sol a longtemps été exploité : du XVIIIe siècle aux années 1925, les carrières de craie fournissaient le « blanc de Meudon » entrant dans la composition de peintures, mastics ou produits de nettoyage. De 1925 à 1973, les carrières furent exploitées en champignonnières. Elles sont classées en site scientifique et artistique depuis 1986.

La forêt de Meudon a été habitée dès le Paléolithique avant d’être défrichée par les hommes du Néolithique puis exploitée par les Celtes et les Romains. Elle a appartenu successivement à diverses seigneuries. Ses nombreux étangs font partie d’un immense réseau hydraulique qui alimentait les châteaux et leurs jardins.

La commune est composée de différents quartiers. Le centre-ville et Bellevue sont des quartiers bourgeois, où subsistent de nombreuses villas en meulière et où l’on découvre de belles maisons d’architecte. Le Val-Fleury est une banlieue parisienne typique, avec ses rues pavillonnaires et ses immeubles sans charme des années 1960. Sur les hauteurs, le village éducatif Saint-Philippe (Fondation des apprentis d’Auteuil) se regroupe autour d’une immense bâtisse néo-gothique visible de loin. Sur les bords de la Seine, le Bas-Meudon de Céline, en pleine mutation, se nomme maintenant Meudon-sur-Seine. Ce quartier, habité depuis l’Antiquité par les classes laborieuses, a connu des briqueteries, des tuileries et des usines, dont les plus célèbres sont les usines Renault, sur l’île Seguin (Boulogne-Billancourt). La pression immobilière a modifié totalement ce quartier, rebâti de neuf. Enfin, sur les hauteurs, Meudon-la-Forêt a été urbanisé dans les années 1960 ; ses « grands ensembles » ont été conçus pour accueillir notamment les pieds-noirs d’Algérie et les ouvriers des usines Renault.

Présentation géographique

La commune de Meudon s’étend d’un méandre en rive gauche de la Seine (23 m), aux hauteurs boisées du plateau (179 m). Elle fait partie du département des Hauts-de-Seine. Son sous-sol a longtemps été exploité : du XVIIIe siècle aux années 1925, les carrières de craie fournissaient le « blanc de Meudon » entrant dans la composition de peintures, mastics ou produits de nettoyage. De 1925 à 1973, les carrières furent exploitées en champignonnières. Elles sont classées en site scientifique et artistique depuis 1986. La forêt de Meudon a été habitée dès le Paléolithique avant d’être défrichée par les hommes du Néolithique puis exploitée par les Celtes et les Romains. Elle a appartenu successivement à diverses seigneuries. Ses nombreux étangs font partie d’un immense réseau hydraulique qui alimentait les châteaux et leurs jardins. La commune est composée de différents quartiers. Le centre-ville et Bellevue sont des quartiers bourgeois, où subsistent de nombreuses villas en meulière et où l’on découvre de belles maisons d’architecte. Le Val-Fleury est une banlieue parisienne typique, avec ses rues pavillonnaires et ses immeubles sans charme des années 1960. Sur les hauteurs, le village éducatif Saint-Philippe (Fondation des apprentis d’Auteuil) se regroupe autour d’une immense bâtisse néo-gothique visible de loin. Sur les bords de la Seine, le Bas-Meudon de Céline, en pleine mutation, se nomme maintenant Meudon-sur-Seine. Ce quartier, habité depuis l’Antiquité par les classes laborieuses, a connu des briqueteries, des tuileries et des usines, dont les plus célèbres sont les usines Renault, sur l’île Seguin (Boulogne-Billancourt). La pression immobilière a modifié totalement ce quartier, rebâti de neuf. Enfin, sur les hauteurs, Meudon-la-Forêt a été urbanisé dans les années 1960 ; ses « grands ensembles » ont été conçus pour accueillir notamment les pieds-noirs d’Algérie et les ouvriers des usines Renault.

Cadre historique et culturel

D’importants gisements préhistoriques trouvés dans la forêt de Meudon font remonter l’occupation du site au Paléolithique. Le Mole-Dun des Gaulois et le Moldunum des Romains est devenu, au Moyen-Âge, le village de Meudon, établi autour de l’abbaye de Saint-Germain et de ses vignes. Meudon est aussi un fief dont les seigneurs possèdent des charges à la Cour. De castel en manoir, le château, situé sur le coteau, est agrandi une première fois à la Renaissance pour Anne de Piseleu, maîtresse de François Ier. Du XVIe au XIXe siècle, plusieurs châteaux successifs sont construits sur le site par des propriétaires aussi prestigieux que les Guise, Abel Servien (surintendant des finances de Mazarin), Louvois et le Grand Dauphin. Proche de Versailles et de Saint-Cloud, le domaine était entouré de forêts giboyeuses et jouissait d’une très belle vue sur la Seine et sur Paris. Le château de Meudon connait son apogée sous le règne de Louis XIV, quand le Grand Dauphin cherche à rivaliser avec le roi son frère. Au XVIIIe siècle, le château reste prisé mais souffre de la Révolution et de divers incendies, dont l’un ravage le château Vieux. Napoléon fait du château Neuf le palais impérial du Roi de Rome. Le dernier incendie, causé par les Prussiens le 28 janvier 1871, est fatal au château. Les ruines en sont cédées à l’astronome Janssen qui fait élever en 1877 l’observatoire d’astrophysique de Paris sur le rez-de-chaussée du château Neuf. Un autre château, celui de Bellevue, est construit au milieu du XVIIIe siècle pour Madame de Pompadour. Sous le règne de Louis XVI, il devient le domaine des filles de Louis XV, Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire. Il est détruit pendant la Révolution. Le parc est loti dès 1823 en cinquante vastes parcelles, qui seront à leur tour subdivisées. Il ne reste donc rien de ce château et quasiment rien du domaine. Le Comité de salut public installe dans les ateliers de Chalais-Meudon une compagnie d’aérostiers. Un de leurs ballons captifs contribue à la victoire de Fleurus (1794). Installation éphémère, supprimée par le Directoire en 1794. L’école, devenue Établissement central de l’aérostation militaire, rouvre en 1876. Le dramatique déraillement du train Versailles-Paris dans la tranchée de Bellevue, le 8 mai 1842, avec ses 55 morts, n’a guère de répercussion sur le développement du trafic ferroviaire. Meudon, de village, devient une banlieue. Les ateliers et les blanchisseries remplacent les vignes et les jardins maraîchers. Les grandes propriétés « de campagne » sont loties, et leurs terrains se couvrent de villas, puis de pavillons et d’immeubles. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, de nombreux bâtiments de Meudon sont touchés par les bombardements qui visent les usines Renault de Billancourt, notamment le 3 mars 1942 par la RAF, et le 4 avril 1943 par les Américains. Bombardements qui font des centaines de victimes civiles, à Boulogne, Sèvres et Meudon. En 2013, la commune compte 45 043 habitants – elle en comptait 2250 en 1793, date du premier recensement connu.

L’itinéraire est circulaire. Départ de la gare SNCF de Meudon. Traversez la rue A. Guilmant et empruntez le sentier des Blancs. En bas des escaliers, prenez à gauche le boulevard Anatole-France, puis la route des Gardes sur la gauche. La maison de Céline est située au fond du chemin pavé qui surplombe la route des Gardes, au numéro 25 ter. La maison, de plus en plus délabrée, était encore habitée par Madame Destouches (née en 1912), elle s’y éteindra le 8 novembre 2019. Le couple s’y était installé en octobre 1951. Le docteur Destouches y donnait quelques consultations, soignant gratuitement les pauvres gens du Bas-Meudon industrieux. Lucie, de son nom de scène Lucette Almanzor, donnait des cours de danse dans le studio installé à l’étage. L.-F. Céline décède chez lui le 1er juillet 1961. Il est inhumé au cimetière des Longs Réages (voir plus loin). La grille est rarement fermée, plus de plaque non plus, depuis longtemps volée… et plus de chiens pour aboyer frénétiquement. La discrétion est de mise, le passage étant privé.

De l’autre côté de la route des Gardes, presque en face, la ruelle aux Bœufs descend jusqu’à la Seine ; vous pouvez la parcourir en aller et retour, les rives de la Seine étant en travaux. Cette ruelle permettait de mener les bovins boire dans le fleuve. Remontez la route des Gardes et prenez à gauche le chemin Scribe, puis le sentier des Renaults (est-ce en souvenir des ouvriers des usines automobiles de l’île Seguin ?). Traversez la voie ferrée, puis prenez à droite la rue Charles-Desvergnes et, dans le prolongement, le sentier des Pierres Blanches – le calcaire des carrières permettait de fabriquer le célèbre « blanc de Meudon ». Continuez en prenant à droite vers la place du Maréchal-Leclerc que vous traversez. Vous passez devant la gare de Bellevue, très Art déco. Vous continuez sur l’avenue du Général-Gallieni. Sur la place A.-Briand, vous verrez, à votre droite, le Bellevue-Palace, aujourd’hui occupé par des laboratoires du CNRS. Le centre d’hydrothérapie (1846) devint un grand hôtel-restaurant, le Bellevue-Palace (de 1897 à 1913) : les Parisiens s’y rendaient en empruntant les bateaux-mouches qui reliaient alors les rives de la Seine à Meudon, puis un ascenseur-funiculaire. En 1913, l’Américain Eugène Singer le racheta pour Isadora Duncan (1878-1927), qui y fonda son école de danse. La Première Guerre mondiale mit fin à cette activité et l’hôtel fut temporairement transformé en hôpital militaire. En 1919, Bellevue devint un centre de recherches, l’Office des Inventions. Les bâtiments ont été rénovés en 2013.

Revenez sur vos pas, et empruntez l’avenue du Château, tracée par André Le Nôtre pour le marquis de Louvois. Au numéro 27, la maison dont le couple Richard et Minna Wagner occupa un étage de mai à novembre 1841 : « Nous partîmes à la recherche d’un logement bon marché, dans les environs de Paris. On nous avait indiqué Meudon. […] C’était un saut de l’impossible dans l’inconcevable, car nous ignorions absolument de quoi nous allions vivre cet été » avoue Wagner dans ses mémoires. Le couple y vécut dans « la gêne et les soucis » – des soucis allant jusqu’à manquer de pain ou à en obtenir à crédit chez le boulanger. C’est là que Richard Wagner composa, en sept semaines, Le Vaisseau Fantôme, qui devait être créé à Dresde le 2 janvier 1843. Traversez l’avenue du Château pour emprunter la rue de l’Abbaye. Son nom, comme celui de la rue des Capucins, rappelle qu’en 1572, le roi Henri III offrit à des Capucins le domaine de Meudon, dont il était le seigneur. Ce fut le premier couvent des Capucins de France. Traversez la rue des Capucins pour découvrir le parc Gilbert-Gauer (plaque en souvenir d’Antoine Bourdelle et de Maurice Denis) et sa petite aire de jeux pour enfants. Vous remonterez la rue des Capucins. Sur votre droite, cachée dans les arbres, la tour de chimie végétale dans laquelle Marcelin Berthelot mena des expériences sur la fixation de l’azote par les plantes ; haute de 28 m, elle fut le point culminant de l’Ile-de-France jusqu’à l’édification de la tour Eiffel. Sur votre gauche, une plaque rappelle le passage des compositeurs Stravinski et Debussy. Vous admirerez la Porte verte ou porte Dauphine, l’une des entrées menant au domaine et reliant la forêt de Versailles à Meudon. La rue des Capucins rejoint la place J.-Janssen, à l’entrée du domaine national de Meudon. Les quelques vestiges ne permettent guère de se faire une idée de la prestance de Meudon.

Franchissez les douves de l’avant-cour (Louvois) : sur votre gauche, le dolmen n’est pas des plus authentiques. À l’extrémité de la terrasse, l’Observatoire. En descendant sur le parterre, vous accédez au nymphée puis à l’orangerie, œuvre de Le Vau (milieu du XVIIe siècle). Restaurée en 2012, elle abrite encore en hiver les orangers de Meudon, de Saint-Cloud et des Tuileries. En été, elle accueille des spectacles et des expositions. En contrebas du parc, vous pouvez aller visiter la maison d’Armande Béjart. Construite vers 1520, elle a été habitée par Ambroise Paré de 1550 à 1590, puis par la veuve de Molière de 1676 à 1700. Plusieurs fois remaniée, elle abrite aujourd’hui le Musée d’art et d’histoire de Meudon.

De la place Janssen, descendez l’avenue du Château sur votre droite, jusqu’à la rue Oboeuf. La petite porte qui permet d’accéder au potager du Dauphin ouvre à gauche du grand portail. Créé en 1681 par Louvois, ce potager comportait aussi un verger, des figuiers et des cerisiers. En 1946, une des serres a été transformée en chapelle byzantine à l’usage des jeunes Russes élèves de l’internat Saint-Georges qui occupait les lieux. Dans le parc, statue XIXe d’une « druidesse » aux belles mains. Empruntez la sortie du Potager située rue de Porto-Riche, et prenez à votre droite.

Après avoir traversé l’avenue Jacqueminot, vous arrivez au square Rabelais. Il est fort probable que François Rabelais (mort en 1553), qui avait obtenu en 1551 les bénéfices de la cure de Meudon, n’en fut jamais le « bon curé ». Néanmoins, le « vignoble » meudonnais, riche de 250 pieds de Cabernet Franc et 200 pieds de Cabernet Sauvignon plantés dans le jardin du musée d’art et d’histoire, produit depuis 1995 un « Clos Rabelais » fêté comme il se doit en octobre. Dans le square, le buste de Rabelais est une nouvelle fonte d’un buste de 1885, fondu en 1942 (loi de 1941 sur la récupération des alliages cuivreux). Suivez les panneaux indicateurs pour rejoindre le cimetière des Longs Réages. Il abrite la tombe, très discrète, de L.-F. Céline.

Pour la trouver, dirigez-vous, sur la gauche, vers la chapelle. De là, à main droite, dépassez la rangée B et prenez une allée à droite. La tombe de Céline est la 11e. Elle porte aussi le nom de Lucie Almansor, dite Lucette Almanzor, qui avait fait graver son nom et laissé l’année à compléter – sans imaginer qu’elle vivrait au-delà du XXe siècle. En sortant, vous verrez aussi un dolmen qui abrite la sépulture de la famille Piketty. En 1896, l’aïeul, Jean-Baptiste, carrier de profession et archéologue amateur, avait acheté, en toute légalité, un des dolmens de Ker-Han en Saint-Philibert, près de Locmariaquer ; démonté, transporté en train, ce mégalithe fut remonté à Meudon. En sortant du cimetière, après environ 50 m dans l’avenue de la Paix, prenez à main gauche le sentier de la Pointe, qui se continue en sentier des Basses Pointes.

Il débouche sur la rue de Paris. Après quelques mètres sur votre droite, vous empruntez la rue Maisant, puis, à gauche, l’avenue Jean-Jaurès. C’est ici que s’élevait, au début du XIXe siècle, une manufacture de faïence. Le pont Hélène qui surplombe le vallon est le premier ouvrage d’art ferroviaire construit en France. Long de 145 m et haut de 32 m, il permet le passage des trains de la ligne Paris-Versailles Rive Gauche ; cette deuxième ligne construite en France fut inaugurée en 1840. 50 m avant le viaduc, sur votre droite, prenez la rue du Val : vous passez sous la voie ferrée du RER, remontez dans le vieux village, puis passez sous le viaduc de la ligne SNCF. Ignorez les panneaux « Musée Rodin, piétons » et, juste à la sortie de ce passage, prenez à droite le sentier des Mauduits, puis, une fois le long de la propriété de Rodin, le sentier des Brillants.

L’entrée du musée est à votre gauche. Cette villa assez banale fut achetée par Auguste Rodin (1840-1917) en 1895. En 1903, celui-ci fit remonter dans le jardin des fragments du château d’Issy, incendié en 1871 : un fronton et des colonnes ornent aujourd’hui l’extérieur du hall des moulages. Construit en 1932, celui-ci abrite les plâtres des œuvres majeures, dont celui de la Porte de l’Enfer. Auguste Rodin et Rose Beuret, son épouse, reposent dans le parc, sous la statue du Penseur. Après la visite, revenez sur vos pas jusqu’à la rue du Val et prenez à droite la rue du Dr Vuillème. Traversez le rond-point pour remonter la rue des Galons jusqu’à votre point de départ, la gare SNCF de Meudon.

A voir aussi

L’abreuvoir, rue de la République. Il fut établi par Louvois à la fin du XVIIe siècle. Après avoir abreuvé le bétail, il servit aux blanchisseuses au XIXe siècle, avant l’arrivée de l’eau courante. La « folie » de Jean-Jacques Huvé, 13, route de Vaugirard. C’est un remarquable exemple de petite maison néoclassique de la fin du XVIIIe siècle. Le hangar Y est l’un des vestiges de l’établissement central de l’aérostation militaire créé en 1877 par le capitaine Charles Renard. C’est là que fut mis au point « Le France », dirigeable qui réalisa en 1884 le premier vol en circuit fermé. Classé monument historique en 2000, en très mauvais état, le hangar est en cours de restauration. Il ne se visite pas, mais est visible de l’extérieur.

Activités connexes

Visite du musée Rodin, villa des Brillants, les vendredis, samedis et dimanches de 13h à 18h : musee-rodin.fr Musée d’art et d’histoire de la ville de Meudon : meudon.fr Randonnée dans les bois de Meudon : dolmens, cromlechs et menhirs (faux ou venus d’ailleurs), étangs et arbres remarquables.

Cartographie

Plans de la ville et carte de la forêt sont disponibles sur Internet ou à la mairie. Un GPS de téléphone peut aussi faire l’affaire. Deux sentiers de petite randonnée (PR, balisés en jaune) traversent Meudon : le PR 8 « sentier des coteaux » et le PR 7 « sentier des trois vallées ». Voir ici : http://www.rando92.fr/randonner/itin%C3%A9raires/

Bibliographie

  • Albert Grego et Sabine Poclet, Meudon, Editions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2005, 128 p.
  • David Alliot, Céline à Meudon : images intimes, 1951-1961, Ramsay, 2006, 157 p.
  • Audouin Dollfus, La grande lunette de Meudon, CNRS, 2006, 185 p.

Accès et données GPS

En voiture, par le train (2 gares SNCF), le RER ou le tram (ligne 2).

Matériel spécifique, équipement

Chaussures de randonnée légères ; plan de la ville ou smartphone équipé d’un système de géolocalisation.

Art de vivre

Possibilité de pique-niquer en forêt ou dans l’un des parcs. Quelques restaurants.

Liens

Année où cet itinéraire a été parcouru

2016.

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