N'en déplaise aux métaphysiciens évaporés, la question de l'être est d'abord celle de l'économie, c'est-à-dire de la production des biens matériels et de leurs échanges, et de la science.
Le romantisme, on le sait, a été un mouvement tourné vers les traditions, après les excès rationalistes du siècle des Lumières – et l’on ne saurait trop conseiller aux jeunes Européens d’aujourd’hui d’en explorer les recoins.
C’est un beau livre, profond et inspirant que nous offre Rémi Soulié à travers « Racination », arrivé dans nos bibliothèques à quelques jours de novembre, ce mois si évocateur pour nous autres Européens où la flamboyance des feuillages et des fleurs sur les tombes nous évoque la nostalgie d’un été qui n’est plus.
La connaissance de l’histoire et des valeurs de la civilisation européenne ne peut faire l’impasse sur l’appréhension de l’univers esthétique propre aux Européens. Et l’on sait depuis « le divin Homère » que cet univers s’exprime aussi par la voix des aèdes.
« Quand l’esprit se souvient, le peuple se maintient. » Face au Grand Effacement, qui accompagne le Grand Remplacement, Thibaud Cassel s’est fait passeur, au sens de transmetteur, de quelques grands textes qui fixent les lignes directrices de la civilisation européenne.