Au moment où certains historiens spécialistes de l’Antiquité remettent en cause la continuité historique de l’héritage européen, il est tout à fait réconfortant de voir Michel De Jaeghere accomplir un choix différent
Pour permettre aux absents d'approcher l'essentiel des débats consacrés au politique, deux auditeurs ont fait une plongée au cœur des idées développées tout au long de la journée.
Gouverner le monde ? Il ne faut pas se laisser impressionner par la propagande des mondialistes occidentaux : ils sont bien incapables de gouverner le monde et le monde ne se dirige pas vers son unification mais devient au contraire multipolaire.
Démocratie d’opinion ? Démocratie télévisuelle ? Démocratie de marché ? Qu’on les étudie en les plaçant dans la dimension de la crise ou qu’on les évalue par rapport à la dynamique postmoderne, les pathologies qui affectent les démocraties contemporaines retiennent de plus en plus l’attention des observateurs.
Michel De Jaeghere nous offre un ouvrage impressionnant d’érudition, une étude fouillée de la démocratie des antiques jusqu’à l’avènement de la démocratie contemporaine.
Ce texte constitue l’introduction au livre de D.N. Pavón, "La loi de fer de l’oligarchie (Pourquoi le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple est un leurre)". Il s’agit d’un texte important, à la fois leçon de science politique, par nature intemporelle, et réflexion indispensable au décryptage du réel en ces « temps de confusion ».
Illibéralisme. Le mot est un peu barbare, mais son sens est assez clair : il désigne l’apparition de nouvelles formes politiques qui se réclament de la démocratie, mais veulent en même temps rompre avec la démocratie libérale qui se trouve aujourd’hui en crise dans à peu près tous les pays du monde.