Selon Aristote, « l’homme est un animal politique ». Cela signifie que la vie de la cité (polis) joue un rôle essentiel dans la définition de notre identité.
La bataille des Thermopyles demeure l’un des exemples les plus illustres du dévouement à la patrie. Bien qu’étant une défaite tactique qui n’empêcha pas l’armée perse de reprendre sa progression, elle fut une grande victoire stratégique.
Face aux lubies qui menacent les peuples européens, la rectitude politique, la réécriture de leur l’histoire, la repentance et le Grand remplacement, il se devait d’y avoir riposte. C’est chose faite avec « Ce que nous sommes », mi-manifeste, mi-manuel.
Tonique, un vrai cordial !, le manifeste que publie l’Institut Iliade sous la houlette de l’historien Philippe Conrad, ancien directeur de séminaire au Collège interarmées de défense et patron de la défunte Nouvelle Revue d’Histoire.
L’idée impériale demeure indissociable de la reconnaissance d’une forme de sacralité propre à la fonction souveraine : enracinée dans la longue mémoire européenne, elle se situe aux antipodes de la religion laïque et universelle du progrès perpétuel, ou du culte du grand marché mondial.
Dans ses quatrains décasyllabiques, Rimbaud exprime une triple permanence, caractéristique de la mentalité européenne : celle de la forêt, figure de la pluralité fondamentale de la nature, repaire de tous les mystères et de tous les possibles – de toutes les libertés.