« Quel avenir politique pour l’Europe » ? Telle est la question qui habite David Engels et les participants à cet ouvrage collectif qu’est « Renovatio Europae ».
Les élections européennes du 26 mai 2019 auront valeur de référendum pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité. Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.
La conscience de que l’on a été, de ce que l’on est, et de ce que l’on peut ou veut devenir, implique une adaptation aux circonstances qui pour ce qui concerne les Européens, en matière d’identité, les oblige à privilégier tout ce qu’ils ont en commun sur tout ce qui les sépare.
Ce samedi 7 avril à la Maison de la Chimie à Paris, plus d’un millier de personnes ont participé au Ve colloque annuel de l’Institut Iliade. Un beau succès pour une réunion culturelle et politique majeure, complètement occultée par les médias dominants.
La journée est divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, pour appeler à en finir avec la culpabilisation des Européens. Interviendront à cette occasion Philippe Conrad (« Pourquoi s’attaquent-ils à notre Histoire ? »), Javier Portella (« Du nihilisme à l’ethnomasochisme »), ainsi qu’Olivier Dard et Bernard Lugan autour d’une table ronde animée par Martial Bild.
Si vous deviez vous retrouver sur une île déserte, quel ouvrage emporteriez-vous ? Si vous deviez quitter précipitamment votre foyer, ou au contraire vous y retrancher, quelle bibliothèque minimale vous fournirait les « cartouches intellectuelles » indispensables ?