Loin du soleil méditerranéen des précédentes aventures en Italie et en Grèce, le raid Motodysseus 2024 a choisi l’image de l’Edelweiss pour s’élancer sur les pentes enneigées des Alpes.
Anne-Laure Blanc qui a gravi une centaine de voies, autant en escalade qu’en haute montagne fait sienne la devise de Marguerite de Savoie, la reine alpiniste : Sempre Avanti !
Le col du Simplon, à 2006 m, est un des passages les plus faciles entre la Suisse et l’Italie. Il sépare les Alpes pennines, au nord, des Alpes lépontines, au sud. Il permet de joindre Brigue et Stresa.
Le col du Mont-Cenis, situé à 2081 mètres d’altitude à la frontière de la France et de l’Italie, permet la liaison entre la vallée de la Maurienne et le val de Suse. Cet itinéraire étant facile d’accès et permettant un passage aisé de la barrière des Alpes fut une route marchande et militaire très empruntée depuis l’Antiquité.
Le vallon d’Ollomont se situe sur le versant nord du val d’Aoste et permet de passer en Suisse. La Combe de By est coiffée d’une couronne de sommets, dont les plus connus sont à l’ouest le mont Vélan et, à l’est, le mont Gelé, qui forment un paysage d’une grande beauté.
Dans le Valais, Haute-Nendaz, qui domine la vallée du Rhône, est devenue une station de ski tentaculaire. Il faut donc s’extraire des remontées mécaniques, des pistes de ski et autres restaurants d’altitude pour aller saluer les célèbres mélèzes de l’alpage de Balavaux.
« On monte toujours ; la pente raidit. On est arrivé maintenant dans de grands pâturages, tout coupés de ressauts pierreux qui leur font des étages successifs. On n’est déjà plus bien loin de Derborence ; on n’est plus bien loin non plus de la région des glaciers... »
« 6000 pieds au-dessus de la mer, et bien plus haut encore au-dessus de toutes les choses humaines… » C’est ainsi qu’apparaissait à Nietzsche le décor enchanteur qui, le 26 août 1881, vit naître son Zarathoustra.