Figure emblématique du XIe siècle et de la formidable aventure des « hommes du Nord » en Europe, il bâtit un État qui, installé de part et d’autre de la Manche, apparut comme un modèle d’organisation politique et administrative.
Il y a bientôt quatre ans, j’évoquais Livr’Arbitres, revue littéraire fondée en pays messin vers la fin de l’autre siècle par deux confrères, le voyageur Patrick Wagner et le tankiste Laurent Schang. Après des numéros spéciaux consacrés à Déon, Chardonne, Mohrt, Livr’Arbitres maintient le cap non-conformiste et continue d’organiser des soirées littéraires.
Assassiné par le pouvoir gaulliste en 1963, son souvenir cantonné aux cercles des nostalgiques de l’Algérie française, Jean de Brem propose pourtant une réflexion intéressante et unique sur l’Europe dans son Testament d'un Européen.
« Où la chose manque, on y met le mot », disait Montherlant. La seule interrogation sur l’identité atteste de sa disparition. Lorsqu’elle existe, dans son évidence et son immédiateté, elle ne suscite aucun discours : elle est, stable et sûre, fût-elle mal assurée ou précaire sur un plan individuel.
Mai-Juin 1998 - Dossier : De mai 58 à mai 68, le grand chambardement. « Les enfants de la pub » (éditorial de Dominique Venner) / Le coup d'État du 13 mai 1958, par Guy Chambarlac / Ils eurent vingt ans dans les Aurès...
Ungern, le baron fou est le premier livre de Jean Mabire que j'ai lu, dans une méchante édition de poche ornée d'une couverture orange légèrement kitsch. J'avais alors seize ans et me passionnais pour le tragique destin des Armées blanches.