Jean-Yves Le Gallou et la fondation Polémia démontrent que le Grand Remplacement est une réalité européenne et que, partout où les extra-Européens sont en surnombre, la cohabitation est impossible.
Jean-Yves Le Gallou prenait la parole le 18 mai 2019 aux États-Unis, au Congrès d’American Renaissance, à l’invitation de Jared Taylor. Voici le texte de son intervention.
Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, ou « Pacte de Marrakech », visant à couvrir toutes les dimensions de l’immigration dans le monde a été formellement adopté le 19 décembre 2018 par l'Assemblée générale des Nations Unies.
Jean-Yves Le Gallou nous appelle à travers son dernier livre Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation (Via Romana) à nous définir d’abord comme des Européens de langue et de culture française, s’appuyant sur un sentiment d’appartenance civilisationnelle plus prégnant qu’une nationalité désormais dévaluée.
Le 20 avril 1968, Enoch Powell, grande figure du conservatisme anglais et promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays.
La conscience de que l’on a été, de ce que l’on est, et de ce que l’on peut ou veut devenir, implique une adaptation aux circonstances qui pour ce qui concerne les Européens, en matière d’identité, les oblige à privilégier tout ce qu’ils ont en commun sur tout ce qui les sépare.
Certes, le livre est énorme, d’apparence austère, parfois touffu et alourdi d’un considérable appareil de notes mais son auteur est l’un des universitaires les plus titrés et les plus respectés d’Espagne. Comment expliquer, sinon par l’inféodation de notre pays à la pensée unique, que son étude définitive ait dû attendre dix-sept ans pour être publiée en France ?