Christopher Gérard nous enchante d’une version remaniée de son roman Maugis, publié une première fois en 2005. Derrière ce titre étrange vous attendent des pages vibrantes de pure poésie.
Christopher Gérard est déjà l’auteur de quatre romans : Maugis, Le songe d’Empédocle, Porte Louise et Vogelsang. Son œuvre s’enrichit pour notre plus grand plaisir du Prince d’Aquitaine, paru le 30 août aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.
Honneur au confrère Olivier Maulin, qui, dans une magnifique chronique littéraire (Valeurs actuelles du 31 août dernier), attirait l’attention de ses lecteurs sur un écrivain qualifié, à juste titre, d’immense. Dithyrambiques, Maulin & Gérard ? Bluffés, partisans ?
Ce qui distingue une grande civilisation, n’est-ce pas, entre autres qualités, son aptitude à transmettre l’héritage ancestral, sa capacité d’assurer la continuité de dessein qui la fait survivre aux aléas de l’histoire ?
L’historien romain Suétone nous apprend que Jules César, de ses propres deniers, leva une légion composée de Gaulois transalpins et qui reçut le nom, celtique, de l’alouette – alauda.
En France, le combat politique et celui des idées est un « combat de civilisation ». Ce qui se joue, c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition.
Ungern, le baron fou est le premier livre de Jean Mabire que j'ai lu, dans une méchante édition de poche ornée d'une couverture orange légèrement kitsch. J'avais alors seize ans et me passionnais pour le tragique destin des Armées blanches.