Refuser la repentance coloniale
La loi dite « Taubira » qualifie de crime contre l’humanité la traite esclavagiste. Mais pas n’importe quelle traite esclavagiste : la seule et unique traite esclavagiste européenne.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des publications relatives aux événements organisés par l’Institut Iliade : notre colloque annuel ; les jeudis de l’ILIADE, rendez-vous littéraires en partenariat avec La Nouvelle Librairie, le raid Motodysseus, les différentes conférences organisées en France et en Europe sans oublier le libre journal « Vive la civilisation européenne ! » sur Radio Courtoisie.
La loi dite « Taubira » qualifie de crime contre l’humanité la traite esclavagiste. Mais pas n’importe quelle traite esclavagiste : la seule et unique traite esclavagiste européenne.
Au moment où s’achève le cycle individualiste, hédoniste et libéral issu des Lumières, il est devenu indispensable d’analyser et d’évaluer exactement cet héritage trop longtemps occulté pour définir notre identité en crise et être en mesure d’affronter les défis auxquels se trouve confrontée notre Europe.
En Europe, une obligation pénitente de repentance, couplée à un enseignement de l’Histoire sans chronologie et qui fait la part belle aux cultures et civilisations étrangères, empêchent notre peuple de convoquer son passé collectif.
Sur une carte de l’Europe, les hauts-lieux de la spiritualité ne sont que des points minuscules, mais ils rayonnent. Que diriez-vous alors de les regrouper et de les classer sur une seule carte ?
La conscience de que l’on a été, de ce que l’on est, et de ce que l’on peut ou veut devenir, implique une adaptation aux circonstances qui pour ce qui concerne les Européens, en matière d’identité, les oblige à privilégier tout ce qu’ils ont en commun sur tout ce qui les sépare.
De l’identité heureuse : intervention de Paul-Marie Coûteaux, haut-fonctionnaire et homme politique, lors de la table ronde « Comment se réapproprier notre identité ? » au colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.
« Où la chose manque, on y met le mot », disait Montherlant. La seule interrogation sur l’identité atteste de sa disparition. Lorsqu’elle existe, dans son évidence et son immédiateté, elle ne suscite aucun discours : elle est, stable et sûre, fût-elle mal assurée ou précaire sur un plan individuel.
Fiers d’être Européen ? C’est un contrat ambitieux. Mais qu’est-ce que cela signifie, au juste, être Européen, ou vivre en Européen ? Il est de bonne pédagogie, face à une telle question, de suivre un conseil de Machiavel.