L’homme européen, architecte de la nature
En dehors de son territoire, c’est-à-dire de son biotope, l’animal ne peut pas vivre et la plante ne peut pas survivre. Qu’en est-il de l’homme ?
En dehors de son territoire, c’est-à-dire de son biotope, l’animal ne peut pas vivre et la plante ne peut pas survivre. Qu’en est-il de l’homme ?
Réaffirmer notre lien avec la nature, ce n’est pas sombrer dans les incantations dérisoires d’une Greta Thunberg et de ses admirateurs, c’est avoir le courage de poser les questions dérangeantes à propos du modèle de croissance qui commande les économies d’aujourd’hui.
À la figure de “Prométhée”, qui fut la figure emblématique de la Modernité est en train de se substituer celle de Dionysos. Dieu chtonien, c’est à dire dieu de cette terre-ci, dieu autochtone.
L’idée-principe de la modernité reposait sur la séparation entre la culture et la nature. L’homme était considéré « comme maître et possesseur de la nature » (Descartes). Cette domination forcenée a abouti à la dévastation du monde.
À l'heure du désenchantement de notre civilisation, les divinités de la nature se rappellent à nous pour ceux qui savent voir, écouter et faire vibrer la corde sensible du sacré. Le printemps reviendra.
Les Titans et les dieux ne relèvent pas de l’ « imagination fantastique » mais de l’ « imagination vraie », de cette réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible qu’est le « mundus imaginalis » ; autrement dit, les Titans et les dieux sont, participent à l’être et nous font signe.
La randonnée démarre à la Bussière-sur-Ouche, cadre du roman Les Étoiles de Compostelle, à côté de l’ancienne abbaye cistercienne. L’arrivée se situe à Commarin, au château du comte de Vogüe, le village de Vincenot, théâtre de La Billebaude.
Premier pilier de la triade homérienne formulée par Dominique Venner, cette formule dessine un rapport à la nature et au monde propre aux peuples européens. De manière consciente ou non, les Européens se savent à la fois de la Nature et dans la Nature.