Politique du vivant
Selon Aristote, « l’homme est un animal politique ». Cela signifie que la vie de la cité (polis) joue un rôle essentiel dans la définition de notre identité.
L’actualité semble comme une marée montante qui s’étale, grise, lâche, ignoble et flasque devant nous. Elle doit cependant être analysée comme une manifestation du réel. Afin d’y déceler, aussi, les îlots de résistance et de tenue, les lueurs d’espoir et de beauté, les fragments d’intelligence et de volonté qui sont autant de ferments du nécessaire réveil de la conscience des Européens.
Selon Aristote, « l’homme est un animal politique ». Cela signifie que la vie de la cité (polis) joue un rôle essentiel dans la définition de notre identité.
Il est prodigieux que si peu de temps après le typhon révolutionnaire, il se soit trouvé un génie capable de réaliser la synthèse parfaite de l’ancienne société monarchique et des apports positifs de la Révolution.
La France a sans doute atteint son apogée à la veille de la Révolution, portant paradoxalement sa puissance à un niveau inégalé. Quels étaient les leviers de cette puissance ?
Les très dynamiques éditions de la Nouvelle Librairie ont été particulièrement inspirées d’éditer il y a quelques mois un ouvrage qui s’avère aujourd’hui essentiel pour rendre intelligibles les débats politiques et idéologiques du moment.
La remise en cause de la figure de Napoléon trouve toute sa place dans ce vaste mouvement qui vise à désarmer les nations soucieuses du maintien de leur identité.
N’en déplaise aux « républicains » de tous poils, les logiques de la puissance (politique) et de la foi (religieuse) entretiennent depuis longtemps des rapports complexes.
L’emploi de la notion de « judéo-christianisme » procède d’un raccourci contestable, impropre à définir l’essence de notre civilisation.
Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.