Luchino Visconti, portrait du dernier Guépard
Sorti de son écrin tel le dernier joyau d’un temps révolu, cet esthète aristocrate fait du cinéma comme l’on crée une œuvre d’art, une œuvre totale.
Il n’y a pas de sens de l’histoire : il y a la volonté des hommes, leur intelligence, leurs passions, leur destin. La pesanteur et la grâce – et toujours l’imprévu qui peut surgir à tout moment. Cette rubrique propose des portraits d’hommes et surtout de femmes d’exception – car la place des femmes est une spécificité de notre civilisation – pour mieux comprendre notre histoire et inspirer les Européens de demain.
Sorti de son écrin tel le dernier joyau d’un temps révolu, cet esthète aristocrate fait du cinéma comme l’on crée une œuvre d’art, une œuvre totale.
C’est un des grands personnages de l’histoire européenne. Son nom est associé à tout jamais à sa victoire navale de Lépante, en 1571, contre les Ottomans. Il avait 24 ans !
Incarnation de la figure du prince de la Renaissance, tout à la fois homme politique, banquier, mécène et poète, cet homme illustre l’apogée d’une dynastie de marchands métamorphosés en quasi-monarques.
Le stratège et homme d’État athénien est considéré comme le père de la démocratie et de la première thalassocratie impérialiste de l’histoire.
Il est prodigieux que si peu de temps après le typhon révolutionnaire, il se soit trouvé un génie capable de réaliser la synthèse parfaite de l’ancienne société monarchique et des apports positifs de la Révolution.
« C’est là le seul homme de Prusse », dira Napoléon de Louise, l’épouse de son adversaire malheureux Frédéric-Guillaume III.
Le modeste seigneur de la Motte-Broons, aux pratiques guerrières peu conventionnelles au regard des canons chevaleresques, est une figure incontournable de la Guerre de Cent Ans.
Son empire ne lui a pas survécu. Pourtant, son nom brille d’un éclat exceptionnel.