Désoccidentaliser l’Europe
Le mot d’Occident est aujourd’hui plus que jamais dans toutes les bouches, accusant les accents dramatiques d’une fin de règne. Pourtant, sa signification a subi des revirements considérables.
Le mot d’Occident est aujourd’hui plus que jamais dans toutes les bouches, accusant les accents dramatiques d’une fin de règne. Pourtant, sa signification a subi des revirements considérables.
Quelles sont les doctrines géopolitiques en jeu ? L’interventionnisme atlantiste restera-t-il nécessairement l’horizon indépassable de la politique étrangère des États-Unis ?
On a pu accuser Vance de réduire les Appalachiens à quelques stéréotypes propres à des milieux circonscrits. De fait, leur région occupe une place spécifique dans l’imaginaire américain.
Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent.
L’intégration européenne, par sa supranationalité, est antithétique de la patrie européenne, la terre des pères.
L’Amérique empire, une dissection des États-Unis au prisme du destin impérial que s’est donnée Washington.
L’Institut Iliade ne s’occupe guère de politique, encore moins de péripéties électorales. Mais quand la métropole du monde occidental entre en convulsion, c’est un évènement significatif pour l’Europe.
Dans le passé, le « politiquement correct » a pu simplement agacer ou faire rire. On avait tort. À l’instar de la Novlangue orwellienne, il vise à changer le sens des mots afin de changer (et contrôler) les pensées.