Al-Andalus, longtemps connu comme « Espagne musulmane », fut-il le paradis évoqué par certains et un modèle de « vivre ensemble » dont pourrait s’inspirer notre présent ?
S’il ne fera pas l’unanimité, l’essai de Jérôme Blanchet-Gravel est une lecture néanmoins nécessaire. Ses deux cents et quelques pages précisent non seulement le multiculturalisme mais aussi les termes de la fracture intellectuelle – et donc potentiellement politique – latente entre un nationalisme classique et la mouvance identitaire.