Al-Andalus, longtemps connu comme « Espagne musulmane », fut-il le paradis évoqué par certains et un modèle de « vivre ensemble » dont pourrait s’inspirer notre présent ?
Al-Andalus est généralement présenté comme un paradis perdu, une société multiculturelle idéale. Cette vision manichéenne, érigée en dogme par « l’Histoire officielle », est peu à peu remise en cause par des historiens courageux.
Certes, le livre est énorme, d’apparence austère, parfois touffu et alourdi d’un considérable appareil de notes mais son auteur est l’un des universitaires les plus titrés et les plus respectés d’Espagne. Comment expliquer, sinon par l’inféodation de notre pays à la pensée unique, que son étude définitive ait dû attendre dix-sept ans pour être publiée en France ?