L’ouvrage réunit des textes d’histoire politique et culturelle qui se distinguent notamment par une lecture renouvelée des sources de cette période capitale pour la genèse de l’Europe moderne.
L’idée impériale demeure indissociable de la reconnaissance d’une forme de sacralité propre à la fonction souveraine : enracinée dans la longue mémoire européenne, elle se situe aux antipodes de la religion laïque et universelle du progrès perpétuel, ou du culte du grand marché mondial.