Vivre en Européen : « La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon »
Extrait de l’ouvrage collectif de l’Institut ILIADE Ce que nous sommes - Aux sources de l’identité européenne.
Extrait de l’ouvrage collectif de l’Institut ILIADE Ce que nous sommes - Aux sources de l’identité européenne.
Dans ses quatrains décasyllabiques, Rimbaud exprime une triple permanence, caractéristique de la mentalité européenne : celle de la forêt, figure de la pluralité fondamentale de la nature, repaire de tous les mystères et de tous les possibles – de toutes les libertés.
« Ils nomment dieu le secret des bois » disait Tacite des Germains pour souligner le lien particulier que les peuplades d'outre-Rhin entretenaient avec leurs forêts.
Le « miroir de Diane » est entouré de forêts (nemus signifie « bois » en latin), où domine le châtaignier. Néanmoins, les terres volcaniques sont aujourd’hui mises en culture ; le lac n’a donc plus l’aspect sauvage qui était le sien dans l’Antiquité.
Sorti en salles le 27 janvier dernier, « Les Saisons » est le film indispensable pour tous les amoureux de la faune et de la flore forestières européennes, mais aussi pour tous ceux qui se placent dans le droit fil de notre longue mémoire.
Dans le Valais, Haute-Nendaz, qui domine la vallée du Rhône, est devenue une station de ski tentaculaire. Il faut donc s’extraire des remontées mécaniques, des pistes de ski et autres restaurants d’altitude pour aller saluer les célèbres mélèzes de l’alpage de Balavaux.
La légende de saint Hubert, fêté le 3 novembre, au surlendemain de la fête de la Toussaint, constitue un exemple caractéristique de syncrétisme pagano-chrétien, symbolisant la liaison éphémère entre le monde des hommes et l'au-delà durant la période de Samain.
La toponymie laisse supposer l’existence de mégalithes, dont l’un est même mentionné sur une carte ancienne mais n’a pu être retrouvé sur le terrain, ce qui indiquerait une présence humaine dès l’époque néolithique.