La vie des anciens Grecs était imprégnée par le mythe, et leurs sociétés, loin des spiritualités qui nous sont devenues familières, s’enracinaient profondément dans le destin des dieux et des héros.
Les Titans et les dieux ne relèvent pas de l’ « imagination fantastique » mais de l’ « imagination vraie », de cette réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible qu’est le « mundus imaginalis » ; autrement dit, les Titans et les dieux sont, participent à l’être et nous font signe.
Au moment où le fanatisme islamique détruit méthodiquement le patrimoine archéologique et artistique oriental et où le prétendu « art contemporain » impose partout sa laideur et ses provocations dérisoires, il est devenu impossible de faire l’économie d’une réflexion sur le rapport que les Européens ont, au fil du temps, entretenu avec la beauté.