Alors même que la grande crise de trouille collective qui traverse le monde semble avoir retiré tout esprit critique à nos contemporains, la publication de ce livre représente un sursaut d’intelligence.
Au cours des dernières décennies, le souci de la cause animale n’a cessé de progresser. À l’heure de la « Ferme des mille vaches », des élevages en batterie et autres abominations de l’élevage industriel, on aurait toutes raisons de s’en réjouir.
Postface d’Alain de Benoist à l’ouvrage collectif de l’Institut ILIADE "Pour un réveil européen, Nature – Excellence - Beauté", (éditions de la Nouvelle Librairie, lancement officiel à l’occasion du colloque annuel de l'ILIADE, le 19 septembre 2020 à Paris).
Dans le passé, le « politiquement correct » a pu simplement agacer ou faire rire. On avait tort. À l’instar de la Novlangue orwellienne, il vise à changer le sens des mots afin de changer (et contrôler) les pensées.
Paul Valéry déclarait en 1919 : « Nous autres civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles ». C’est aussi ce qu'Oswald Spengler affirme avec force.
Intervention de Grégoire Gambier, Délégué général de l’Institut Iliade, au premier Jeudi de l’Iliade organisé à la Nouvelle Librairie à Paris le 6 juin 2019.
Illibéralisme. Le mot est un peu barbare, mais son sens est assez clair : il désigne l’apparition de nouvelles formes politiques qui se réclament de la démocratie, mais veulent en même temps rompre avec la démocratie libérale qui se trouve aujourd’hui en crise dans à peu près tous les pays du monde.
L’actualité du moment, marquée par la proximité des élections prévues à la fin du mois de mai au sein de l’Union Européenne, nous commandait de soulever la question des frontières de l’espace que nous percevons naturellement comme le nôtre.
