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Faiblesse
“De telles femmes lui servaient en outre d’appeaux d’une espèce particulièrement raffinée, partout dans le monde où il se trouvait mêlé à quelque intrigue. Qui s’approchait de ces fleurs trompeuses, surgies des marécages, tombait sous le charme auquel se soumet l’abjection ; et durant nos séjours chez les Maurétaniens nous avions vu déjà succomber ainsi plus d’un être qu’attendait un grand destin, car à de tels artifices c’est le plus noble qui se laisse prendre.”
Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre (Auf den Marmorklippen), 1939
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Faire
“L’homme est capable de faire ce qu’il est incapable d’imaginer.”
René Char, Feuillets d’Hypnos, 1946
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Famille
“La vérité est que seuls les hommes qui tiennent la famille pour sacrée auront jamais une ligne de conduite et une dignité qui permettent de résister à l’Etat ; car eux seuls peuvent en appeler à quelque chose de plus sacré que les dieux de la cité : les dieux du foyer. C’est pourquoi l’on a tort de s’étonner que les peuples les plus connus pour leur vie familiale soient aussi connus pour leur turbulence politique ; comme les Irlandais et les Français.”
G.K. Chesterton, The Everlasting Man (L’Homme Éternel), 1925
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Familles
“Dans le courant des IXe et Xe siècles, les invasions barbares sur le territoire de l’ancienne Gaule avaient multiplié massacres et destructions : hordes sauvages se succédant les unes aux autres comme les flots écumeux d’un Océan démonté ; invasions sarrasines qui couvrent le Midi de la France, tandis que les Hongrois foulent les marches de l’Est. Par les fleuves arrivent les Normands, jusqu’au centre du pays, « nageant par l’Océan en manière de pirates ». « Ces étrangers, écrit le chroniqueur Richer, se livraient aux plus cruels sévices ; ils saccageaient villes et villages et ravageaient les champs ; ils brûlaient les églises ; puis ils repartaient en emmenant une foule de captifs ». Dans le courant des IXe et Xe siècles de notre ère, toutes les villes de France furent détruites : toutes. Imagine-t-on les égorgements, les déprédations que contient un pareil fait ?
[…] Alors se fit, dans l’anarchie, le travail de reconstruction sociale où se forma la nation française ; elle se forma autour de la seule force organisée qui fût demeurée intacte, sous le seul abri que rien ne peut renverser, parce qu’il a ses fondements dans le cœur humain : la famille. Parmi la tourmente, la famille se fortifia, elle prit plus de cohésion. Autour du chef de famille, « cap d’hostel » diront les méridionaux, se groupèrent les rejetons des branches cadettes. Ainsi la famille grandit, devint un petit Etat. De génération en génération, elle accrut son action sociale jusqu’à en faire une action politique et avec le temps, de grande envergure ; tant et tant qu’elle en arriva à former l’Etat lui-même par la transformation progressive en institutions publiques de ses institutions privées. Telle a été l’origine à la fois humble et grandiose, simple et magnifique, modeste et glorieuse, de ce qu’on appelle aujourd’hui la France. Ce travail immense et d’une inimaginable puissance et activité, se fit dans le courant des IXe-XIe siècles, les plus grands de notre histoire.
Au XIIe siècle, la France est faite par des institutions que le peuple s’est données lui-même, puisant leur sève dans son propre sang : chaque détail en répond à ses fins, chaque institution a son but, tandis que la pratique, en ses manifestations multiples et diverses, s’adapte naturellement au génie national.”
Frantz Funck-Brentano, La Renaissance, 1935
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Faucheur
« Rien ne stimule mieux la pensée que le geste du faucheur. »
Henri Vincenot, L’œuvre de chair, éditions Denoël, 1984
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Fées
“Trois fées façonnent le Destin sur leur quenouille et leur fuseau, de leurs doigts qui tordent les fils de la laine : c’est qu’il y a trois périodes dans le Temps, le passé qui est déjà filé et dévidé dans le fuseau, le présent qui passe dans les doigts de la fileuse ; le futur, c’est la laine enroulée sur la quenouille qui doit passer par les doigts de la fileuse sur le fuseau comme le présent doit devenir le passé […] On a voulu qu’elles fussent trois : l’une pour ourdir la vie de l’homme, la deuxième pour la tisser, la troisième pour la rompre.”
Isidore de Séville, vers 562–636
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Féminisation
“Là où le sexe est mis en relief, il est naturel que la femme, sa dispensatrice et son objet, prenne le pas, et c’est ce que l’on constate, à bien des égards, aujourd’hui : à cette sorte de « démonie », d’intoxication sexuelle chtonique qui est le propre de l’époque actuelle et se manifeste de mille façons dans la vie publique et dans les mœurs, répond une gynocratie virtuelle, une tendance, sexuellement orientée, à la prééminence de la femme, prééminence qui, à son tour, est en relation directe avec l’involution matérialiste et utilitaire du sexe masculin ; il en résulte que le phénomène est surtout manifeste dans les pays où, comme aux Etats-Unis, cette involution est particulièrement poussée, grâce au « progrès ».”
Julius Evola, Chevaucher le tigre (Cavalcare la tigre), 1961
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Femme
“La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l’apparence de la faiblesse.”
Victor Hugo, Post-scriptum de ma vie, 1901
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Femme
“Un héroïsme sans drapeaux ni tambours. Semblable à l’enfantement, il se manifeste dans le silence du quotidien et des tâches sacrées par lesquelles, chaque jour, les femmes font renaître la vie au sein d’un foyer. Oui, il y a une sacralité des gestes quotidiens des femmes, parce que ces gestes renouvellent la vie par les travaux de la maison, le soir aux enfants, la préparation des repas, l’attention à la toilette, toutes choses par lesquelles un foyer existe ou non, et par lesquelles la transmission de la tradition s’effectue par exemplarité.”
Dominique Venner, Le Choc de l’Histoire, Via Romana, 2011
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Fermeté
“Plus vous agirez avec fermeté, plus vous affaiblirez leur résolution ; s’ils vous voient un peu faiblir, ils se montreront tous intraitables.”
Salluste, La Conjuration de Catilina (De conjuratione Catilinae), 43 av. notre ère
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Fête
“La fête [est] comme le jeu du mythe. « Sacralisation des premiers temps » (Caillois), elle est à ce titre restitution de « la situation limite où l’ordre est né du désordre, où le chaos et le cosmos se trouvent encore contigus » (Gusdorf). Elle autorise par là, l’espace d’un moment, toutes les formes de transgression, quand le corps exprime l’esprit, quand l’excès même restitue la norme, quand le déchaînement ritualisé des forces élémentaires permet de mieux assurer encore l’équilibre bienfaisant de la mise en ordre initiale. Tout échange est alors possible, sous le masque, parce que la fête est l’un des lieux du don. « D’un point de vue dynamique, observe Georges Gusdorf, le schéma de la fête correspond à une circulation indéfiniment accrue, circulation de biens matériels, mais aussi de sentiments, circulation animée par une grâce d’ouverture de chacun à chacun, de générosité et d’échange ».”
Alain de Benoist, L’empire intérieur, Fata Morgana, 1995
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Feu
“Il y a un feu. Roscanvel a cru voir un feu. Il écarquille les yeux, pleurant de joie et de misère, de souffrance, de froid et de sel… Il y a un feu ! Fragile ainsi qu’une chimère, il palpite, clignote faiblement, s’étiole dans un grain violent, semble se raviver pour s’éteindre encore. Il y a un feu et l’espérance grandit comme une flamme. La vie ! La vie ! L’incroyable force de la vie !”
Pierre Schoendoerffer, L’aile du papillon, Grasset, 2003
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Fiannas
“La force dans nos bras, la vérité sur nos lèvres et la pureté dans nos cœurs.”
Parole des Fiannas, guerriers semi-légendaires de la Celtie héroïque, in Jean Mabire, Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
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Fidélité
“Je te désire permanente, fidèle. Il n’est point de fidélité dans un camp et non dans l’autre. Qui est fidèle est toujours fidèle. Tu n’as rien à attendre de la trahison car les nœuds te sont longs à nouer qui te régiront, t’animeront, te feront ton sens et ta lumière. Seule la fidélité crée les forts.”
Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle, 1948
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Filiation
“J’ai sous les yeux le visage du héros dont les gènes sont en moi.”
Vladimir Volkoff reconnaissant son grand-père officier blanc sur une photographie de 1915, cité par Christopher Gérard in Quolibets – Journal de lecture, L’Age d’Homme, 2013
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Flambeaux
“Nous devons compenser la condition d’une nature mortelle par la succession ininterrompue des générations, comme ces flambeaux qu’on se passe de main en main, afin que le seul avantage par où notre sort est inférieur aux dieux, l’immortalité, nous l’assurions en nous remplaçant les uns après les autres.”
L’empereur Auguste cité par Dominique Venner, Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
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Foi
« La foi est un empire où le mystère, la poésie, la magie, l’inexplicable et l’irrationnel résistent contre les forces desséchantes du matérialisme. »
Sylvain Tesson, Géographie de l’instant, Edition des Equateurs, 2012
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Force
“A l’école de guerre de la vie : ce qui ne me tue pas me rend plus fort.”
Friedrich Nietzsche, Crépuscule des idoles (Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert), 1888
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Force et politique
“Il faut […] dissiper le malentendu auquel donnent lieu certaines interprétations philosophiques de la force qui la définissent comme potentialité ou virtualité. Il nous semble au contraire qu’elle est actualité, qu’elle ne vaut que par ses effets. Dire qu’une force est disponible, c’est affirmer qu’elle existe, qu’elle est présente et prête, mais inemployée, inerte, tel le nombre de soldats dans les casernes ou de tanks et d’avions dans les hangars. Les forces disponibles d’un pays se laissent énumérer, comptabiliser, calculer et permettent de faire des prévisions. La force n’a rien de mystérieux, au contraire de la puissance qui est imprévisible, occulte parfois, parce qu’elle est illimitée. Le malentendu a son origine dans le fait que l’application de la force exige une volonté, principalement en ce qui concerne la force humaine. La volonté n’est pas une machine, mais une puissance, c’est-à-dire qu’avec de moindres forces, mais intelligemment appliquées, elle est capable d’anéantir une autre force, matériellement et quantitativement supérieure. Le fait est courant, non seulement en politique, mais partout où des forces sont en compétition : sport, biologie, etc. Ce fut l’une des constatations singulières de la vie dans les camps de concentration que les personnes qui passaient pour les plus fortes et les plus robustes étaient en général les premières à succomber, faute de résistance. La question n’est donc pas de faire de la puissance et de la force des notions antithétiques. Au contraire, il n’y a pas de puissance sans forces, mais la puissance ajoute aux moyens matériels et mesurables, l’intelligence, l’autorité, le prestige, le sens de la décision, la fermeté, etc. C’est en ce sens que […] la politique [est] un phénomène de puissance et non uniquement de force, celle-ci n’étant qu’un moyen, fût-il spécifique au politique. Comme n’importe quel autre moyen, la force n’est efficace que si elle est appliquée, c’est-à-dire mise en œuvre par une volonté ou un organe.
[…] C’est la notion de résistance qui nous fournit, par analogie avec les sciences physiques, la clé de l’analyse de la force. […] Quel que soit le système, on ne peut pas parler de la force au singulier, car toute force suppose d’autres forces qui lui résistent, la combattent ou l’annulent. La force est l’obstacle d’une autre force, c’est-à-dire il faut encore une force pour combattre la force. […] La force nous apparaît ainsi en politique comme le moyen de la contrainte, soit que le pouvoir étatique réussisse à faire vivre dans la concorde les forces parfois hétérogènes qui s’agitent au sein de la collectivité et à faire respecter son intégrité contre les forces extérieures, soit qu’au contraire l’une des forces intérieures, jusque-là contenue, parvienne à briser la résistance du pouvoir établi, à s’en emparer et à maîtriser à son tour les autres forces internes ou qu’une force extérieure triomphe de la collectivité en lui imposant ses conditions.”
Julien Freund, Qu’est-ce que la politique ?, Seuil, 1967
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Force de l’esprit
“Les seuls édifices qui tiennent sont intérieurs. Les citadelles de l’esprit restent debout plus longtemps que les murailles de pierre.”
Hélie Denoix de Saint Marc, Les sentinelles du soir, Editions Les Arènes, 1999
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Force volcanique
“Dans la plupart des sociétés policées modernes, les ministres, les banquiers, les directeurs de journaux, les hauts fonctionnaires, les puissants échappent, sauf exception, aux conséquences des fautes ou des indélicatesses qui enverraient aux assises ou en correctionnelle des citoyens de moindre rang. Cette impunité apparemment acceptée par le grand nombre n’en laisse pas moins subsister de sourds désirs de châtiments. L’éveil imprévisible de tels sentiments peut faire flamber des rancœurs d’une force volcanique. Des régimes apparemment bien assis peuvent subitement s’effondrer dans l’indifférence générale, faute de défenseurs, ou dans l’allégresse, en raison du grand nombre de mécontents.”
Dominique Venner, Le cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
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Fort
“Le fort fait ce qu’il peut faire et le faible subit ce qu’il doit subir.”
Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, 431–411 avant notre ère
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Fort
“Il n’y a qu’un secret pour mener le monde, c’est d’être fort, parce qu’il n’y a dans la force ni erreur, ni illusion ; c’est le vrai mis à nu.”
Napoléon Bonaparte, Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
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Forêt
“Comme le chien loup de Jack London, je ne peux résister longtemps à l’appel de la forêt. Le besoin que j’ai d’elle s’enracine dans ma part animale autant que dans ma spiritualité. L’une n’allant pas sans l’autre. Je ne me « promène » pas en forêt. Marchant par les taillis et les futaies, je vais à la rencontre de mes origines et de mon éternité. Bien que domestiqué par l’homme, la forêt conserve son mystère. Il suffit pour cela d’attendre la chute du jour et les angoisses du cycle nocturne, domaine d’Artémis, la toujours jeune, dont les cheveux d’or s’ornent du croissant de lune.”
Dominique Venner, Dictionnaire amoureux de la chasse, Plon, 2006
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Forêt
« La Forêt, telle que l’avait annoncée et admirée Ernst Jünger, l’un des grands philosophes de ce siècle, la forêt refuge et régénération, source de l’éternelle jeunesse, est là aussi. Elle enferme symboliquement tous les éléments de notre survie. Je sais que lorsque les fous et les sages, qui prétendent se partager la domination du monde, auront, l’un après l’autre, appuyé sur tous les boutons qui peuvent anéantir notre planète, l’on verra sortir des bunkers secrets ou des halliers indestructibles quelques fiers “Ayacks” qui se porteront en avant, les bras croisés, jusqu’aux Falaises de marbre, pour regarder sans ciller naitre un monde nouveau qui sera pour très longtemps ou pour toujours le monde des vivants. »
Jean-Louis Foncine, Le Royaume des Vivants, texte écrit à l’occasion du 50ème anniversaire de la Collection « Signe de Piste », 1987
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Fortune
“Profitez des faveurs de la fortune lorsque ses caprices sont pour vous ; craignez qu’elle ne change, de dépit : elle est femme.”
Napoléon Bonaparte, Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
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Foule
“Les hommes en foule ne sauraient se passer de maître.”
Gustave Le Bon, Psychologie des foules, 1895
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Français
“Les Français sont peut-être la seule nation qui, dans tous les rangs de la société, puisse être mue aussi puissamment par le ressort de l’honneur.”
Napoléon Bonaparte, Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
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Français
“C’est embêtant, dit Dieu, quand il n’y aura plus ces Français. Il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre”
Charles Péguy, Le Mystère des Saints-Innocents, 1912
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Français
“Combien y a-t-il d’étrangers en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-il de Français et où sont-ils ?”
Guy Debord, Notes sur la “question des immigrés”, in Oeuvres, Quarto Gallimard, 2006
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Français de souche
“C’est vrai que la France, c’est le produit d’un superbe brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, de Germains, puis d’Alsaciens, de Basques, de Catalans, de Juifs d’Alsace et de Lorraine et du Comtat-Venaissin, de Corses, de Flamands, de Bretons, de Provençaux, d’Ecossais, de Savoyards, d’Occitans, enfin d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais, de Portugais, mais c’était l’Europe qui s’était invitée chez elle. Rien que l’Europe. Les voilà, les Français de souche !”
Jean Raspail, Le Camp des Saints, Robert Laffont, 1973
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France
“Que serait donc un homme à ses propres yeux, s’il ne représentait que soi-même ? Quand chacun de nous tourne la tête sur son épaule, il voit une suite indéfinie de mystères, dont les âges les plus récents s’appellent la France. Nous sommes le produit d’une collectivité qui parle en nous. Que l’influence des ancêtres soit permanente, et les fils seront énergiques et droits, la nation une.”
Maurice Barrès, conférence inaugurale de la Ligue de la patrie française, 31 décembre 1898, cité par Eric Branca, 3 000 ans d’idées politiques, Chronique éditions, 2014
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Frère
“Et ceux que l’on mène au poteau,
Dans le petit matin glacé,
Au front la pâleur des cachots,
Au cœur le dernier chant d’Orphée.
Tu leur tends la main sans un mot,
O mon frère au col dégrafé… ”
Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes, 1945
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Frère d’armes
“Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang.”
Léopold Sédar Senghor, Poème liminaire, 1940
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Fureur
“Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.”
René Char, Fureur et mystère, 1948
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