Le défi d’une utopie : « La face cachée du multiculturalisme »
S’il ne fera pas l’unanimité, l’essai de Jérôme Blanchet-Gravel est une lecture néanmoins nécessaire. Ses deux cents et quelques pages précisent non seulement le multiculturalisme mais aussi les termes de la fracture intellectuelle – et donc potentiellement politique – latente entre un nationalisme classique et la mouvance identitaire.
Lire la suiteDéchirer les ombres, d’Erik L’Homme
Vous connaissez Erik L’Homme ? Phaenomen, Le Livre des étoiles, A comme Association, Nouvelle Sparte… Et bien là, rien à voir. Vous voulez un livre pour lire quelques pages le soir avant de vous endormir ou passer le temps entre deux stations dans le métro ? Un livre qui se termine lorsque vous le refermez et le reposez dans votre bibliothèque ? Alors ce livre n’est pas pour vous.
Lire la suiteImmigration : Enoch Powell, le prophète diabolisé
C’était il y a tout juste un demi-siècle, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent. Le 20 avril 1968, Enoch Powell, grande figure du conservatisme anglais et promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays.
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : Refuser la repentance coloniale
La repentance, nous y sommes. Et cette repentance s’illustre par une phrase et par un événement tout à fait extraordinaire. Le 10 mai 2001, à l’unanimité et durant la présidence de Jacques Chirac, les députés français, y compris les députés de droite, ont voté une loi, la loi dite « Taubira ». Cette loi qualifie de crime contre l’humanité la traite esclavagiste. Mais pas n’importe quelle traite esclavagiste : la seule et unique traite esclavagiste européenne.
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : L’héritage de la chrétienté médiévale
On sait à quel point le millénaire qui s’étend du Vème au XVème siècle de notre ère a été longtemps dévalorisé et le simple terme de Moyen Age retenu pour l’identifier résumait une période perçue comme intermédiaire entre une Antiquité parée de tous les attraits et une une « Renaissance » censée ouvrir une ère nouvelle au sortir des sombres siècles « gothiques » considérés comme des temps « barbares ». Gustave Cohen en son temps et, plus près de nous, Régine Pernoud, Jacques Le Goff ou Jacques Heers ont rendu justice aux siècles prétendument obscurs au cours desquels s’est opérée la genèse de notre civilisation occidentale.
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : Le droit des Européens à la continuité historique
La continuité historique d’un peuple implique l’existence d’un passé. Passé conjugable au présent permettant ainsi sa transmission aux générations futures. En Europe, une obligation pénitente de repentance, couplée à un enseignement de l’Histoire sans chronologie et qui fait la part belle aux cultures et civilisations étrangères, empêchent notre peuple de convoquer son passé collectif.
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : Comment se réapproprier notre identité (nos identités) ?
La conscience de que l’on a été, de ce que l’on est, et de ce que l’on peut ou veut devenir, implique une adaptation aux circonstances qui pour ce qui concerne les Européens, en matière d’identité, les oblige à privilégier tout ce qu’ils ont en commun sur tout ce qui les sépare.
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : De l’identité heureuse
Nos identités ne sont pas des papiers, cela à plusieurs titres, et d’abord parce qu’elles sont plurielles, et c’est de cette pluralité identitaire qu’est faite un être, ce que nous appelons en langage profane, un individu. Ici se pose une question ancestrale, et toujours centrale : à quoi nous sentons-nous appartenir, quelle appartenance nous permet-elle de dépasser nos solitudes et d’adoucir l’angoisse que ressent tout individu perdu dans l’immensité du temps et de l’espace, où il ne fera qu’un très éphémère passage et pourrait n’avoir compté pour rien ?
Lire la suite#ColloqueILIADE 2018 : Les limbes et les larves
« Où la chose manque, on y met le mot », disait Montherlant. La seule interrogation sur l’identité atteste de sa disparition. Lorsqu’elle existe, dans son évidence et son immédiateté, elle ne suscite aucun discours : elle est, stable et sûre, fût-elle mal assurée ou précaire sur un plan individuel.
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