La guerre comme fait total a entretenu, dès ses origines, d’étroites sinon d’intimes relations avec l’art sous toutes ses formes et n’a cessé de le faire en traversant le temps.
Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent : celle des Somewhere et des Anywhere. Rapport au lieu, au territoire, mais également au temps, à l’espace.
Il apparaît bien lointain le temps où un premier ministre français se réjouissait de percevoir les « dividendes de la paix ». L’heureuse issue de la guerre froide et la disparition de la menace soviétique semblaient alors ouvrir une ère nouvelle et annoncer la « fin de l’Histoire » espérée par Francis Fukuyama.